Les politiciens le prenaient pour un militaire
Les militaires le prenaient pour un politicien.
Comme n'importe quel autodidacte, il picorait des informations, au hasard de ses lectures, et parvenait ainsi à impressionner ses interlocuteurs par sa science, fraîchement et temporairement acquise...
Un vieux truc, élémentaire dans les relations publiques.
Citer Keitel ou Jodl, c'est faire référence à des courtisans empressés, des militaires d'état-major. L'opinion n'était pas la même chez Rommel, Manstein, ou Guderian.
En témoigne, l'affolement des combattants des blindés en découvrant que le T.34 soviétique était supérieur au meilleur char allemand,
L'énorme ânerie signée Hitler qui a consisté à vouloir faire un "bombardier de représaille" du premier chasseur à réaction, le Me 262.Faire porter une lourde charge à un lévrier!
(Il est vrai que, incorrigibles en la matière, les chefs de la Bundesluftwaffe, dans les années 60, plutôt que d'acheter des Mirage à la France, ont préféré faire un avion polyvalent avec le F.104, intercepteur à l'origine. Avec les calamiteux résultats que l'on sait. Ils n'ont pas eu besoin d'Hitler pour refaire la même connerie. Bilan 150 avions crashés, en temps de paix, et bien souvent avec leur pilote.)
Trois générations aprés, il serait peut être temps d'en finir avec cette germanolâtrie obstinée. Les Allemands n'ont jamais été un peuple supérieur.
Les exemples abondent, des calamiteuses orientations du Führer, dans tous les domaines. Ce serait alourdir ce sujet de les mentionner toutes. Et je sais avoir affaire à un cercle d'érudits, de toute façon informé de longue date.
A la seule exception de ceux qui "ne veulent pas savoir". |