... si ce n'est que votre argumentaire me laisse presque sans voix.
Je vous cite:
Il y aurait donc des vérités désagréables à rappeler?
Il est devenu indécent, insoutenable, et hérétique de critiquer le nazisme ici? Est-il encore permis de dire du mal de Hitler?
Qui vous muselle ici ? Et outre vos sentencieuses remarques crypto-diffamatoires sur vos contradicteurs, où sont vos arguments concrets quant à ce que vous prétendez analyser, en l'espèce Hitler étant déjà le plus grand des criminels (ce dont personne ne doute), serait en plus le dernier des crétins ( et aurait, en plus monté de toute pièce son expérience militaire durant la 1e GM) ?
Je ne prétends pas, moi, détenir la vérité révélée toute crue quant aux aptitudes politiques et militaires du "soldat" puis du "dirigeant Hitler". Je cherche à véritablement comprendre. Mais vos leçons de morale permanentes n'ont rien à voir avec un débat historique. Réservez les aux "négagas" ou à un jeune public peu au fait de ce genre de subtilités.
Je vous cite à nouveau:
Quant à Napoléon, il a eu à faire face à des coalitions qui menacaient déjà la France, avant même qu'il ne parvienne au pouvoir, et c'est toute la différence entre un grand capitaine de l'Histoire, et un charlatan gangster.
Hitler a agressé un monde en paix, et ce n'est que lentement que les coalitions se sont mises en place. Les premières défaites des nazis, de ce fait ont été longues à venir... parce que l'ère des victoires faciles était révolue.
Napoléon, lui, a eu à combattre des ennemis déjà armés contre la France, et ses victoires ont été dues à son génie militaire, contre des adversaires puissants et mobilisés.
Comment comparer ce qui n'est pas comparable?
La Grande Armée, elle, a pris Moscou. Et sans stuka ni panzer!
Evoquer Hitler et Napoléon dans le même paragraphe n'est en rien établir une comparaison "morale" ou de compétence entre les deux. Je voulais simplement illustrer l'absence de définition claire en ce qui concerne le "génie militaire" réel ou supposé des uns et des autres, et en relativiser la portée en montrant que Napoléon avait, lui-aussi, commis des erreurs de haute stratégie de premier ordre. Nous pouvons en discuter en privé si vous le souhaitez, mais je me permets de vous conseiller de préparer vos "biscuits".
Pour le reste, vous êtes encore une fois sur le terrain de la morale qui ne m'intéresse pas ici. Qu'Hitler ait profité des faiblesses de ses adversaires, c'est évident. C'est même le propre de tout entreprise de conquête. La question posée est quel fut son rôle direct, ses décisions, selon quelles modalités et en suivant le cas échéant quel plan directeur.
Sous-estimer voire ignorer le danger nazi fut peut-être la faute cardinale des démocraties dans les années trente. Elles furent par conséquent incapables de lui opposer un front uni et en cela d'ailleurs, la France est très loin d'être l'unique responsable. Reste à savoir si cette sous-estimation fut la conséquence des calculs d'Hitler et de sa capacité de manipulation (Thèse Delpla, dont je ne partage pas l'aspect systématiquement "under control" ou presque), ou si ses "réussites" politiques et militaires jusqu'en 1941-42 ne furent qu'une succession de hasards à la portée du premier porte-flingue venu.
Et vous vous autorisez à qualifier cela d'apologie du nazisme ? |