Contrairement à Benito Mussolini, qui était enseignant, et parlait plusieurs langues, Hitler s'est mis sur le tard à acquérir des notions, en lisant le meilleur et le pire. De Liddel Hart à Clausewitz, aux idéologues du racisme, de l'eugénisme, aux théoriciens du paganisme, endossant le meilleur et le pire.
Il suffit de lire les Libres Propos, la sténographie de ses propos de table, pour voir sur quels sujets s'égarait la conversation, les contradictions, les idées fumeuses de cet homme trés ordinaire, né au XIXe siècle.
Quant aux géniales décisions du caporal stratège, elles sont à la portée de n'importe quel habitué du café du commerce. Il n'a jamais pris en compte les détails négligeables tels que l'intendance, la prévision de l'hiver russe. Ses directives n'ont jamais été plus loin que "attaquer à tout prix, et ensuite "tenir à tout prix".
Il a lancé l'Allemagne dans une guerre MONDIALE sans se donner les moyens de la gagner. Ce génial stratège n'a jamais voulu les bombardiers stratégiques, ni les porte avions. Sa guerre aérienne était courte de la laisse. L'industrie soviétique évacuée sur l'Oural n'a jamais été bombardée, pas plus que l'industrie américaine, ni même une bonne partie de l'industrie anglaise.
Sur le plan naval, il n'a cherché qu'à empêcher ses adversaires d'utiliser la mer, par l'arme sous marine; mais il n'a jamais ambitionné de l'utiliser lui même, enfermé dans son concept de "puissance centrale".
C'est même une trés grande chance pour le monde libre, les errances et stupidités de ce prétendu génie, qui a envoyé vers ses ennemis les savants et physiciens atomistes juifs , qui a agressé un Staline qui était un fournisseur loyal et fidèle pour le Reich, et qui a déclaré la guerre aux USA, par principe de solidarité avec le Japon.
Il ne professait que l'arrogance, le mépris, la sous estimation des autres peuples. Selon lui, le slave était une brute, un esclave né, et jamais il ne croirait qu'un Américain soit capable de se battre avec bravoure. |