Lapsus regrettable de ma part : "L'hotel" Continental était loin d'être un "autel". Lucien Bodart avait remarqué que l'année où toutes les terrasses de Saigon avaient été grenadées, celle du Continental avait été épargnée.
Lorsqu'une autorité arrivait à Saigon, un nouveau colonel par exemple, ses amis lui demandaient s'il avait vu Franchini (le père de l'historien actuel). "Il faut voir Franchini", lui disait-on, l’homme incontournable dans cette capitale de la Cochinchine.
Actuellement cet hôtel reste un des plus luxueux de Saigon bien qu’il ait été administré jusqu’à une date récente par le Parti. Il reste un symbole de la prospérité coloniale où en 1900 les Français venaient siroter l’absinthe après le boulot. |