Ne nous bercons pas d'illusions de Jean Delaistre le mercredi 26 octobre 2005 à 21h45
Si un tribunal militaire ne s'est pas réuni, c'est que la décision a été prise par un officier de son propre chef (lapalissade!). Or Notin démontre magnifiquement avec quel brio Leclerc "tenait" sa division. Je crois qu'il serait vraiment illusoire de croire qu'un officier subalterne aurait pu agir en solo. De plus, fusiller douze hommes nécessite toute une organisation que l'auteur décrit très bien. Comment l'état-major aurait pu l'ignorer?
Quoiqu'il en soit, j'adhère à 100% à la conclusion de Notin: Bad Reichenhall n'eut rien d'unique durant la Seconde Guerre. Il démontre simplement un aspect du caractère de Leclerc que tous les historiens jusqu'alors avaient soigneusement dissimulé.