Bonsoir,
Nous retrouvons la trace de Georges Blond dans "Notre avant-guerre" de Robert Brasillach. Dans les années trente, les deux comparses se rencontrent régulièrement après le bouclage de leurs journaux respectifs: "Candide" pour Blond et "Je suis partout" pour Brasillach. Détail piquant et affligeant, en compagnie de Rebatet et quelques autres, ils organisent en province de grands meetings à la manière des grands messes nazies... en plus modestes précise tout de même Brasillach.
G. Blond et R. Brasillach sont l'un et l'autre présents au congrès de Nuremberg. Blond en écrira le compte-rendu pour "la Liberté" tandis que Brasillach produira son "Cent heures chez Hitler".
Une dernière information encore, puisée chez Alice Kaplan dans "Intelligence avec l'ennemi"! En 1943, Brasillach, en désaccord avec la ligne "dure" de "Je suis partout" se sépare de l'équipe. Il est rejoint par Georges Blond et Henri Poulain.
G. Blond et Brasillach! Deux comparses qui ne se sont jamais quittés.
Bien cordialement,
Francis. |