La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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CRAB - Centre de Recrutement de l'Armée Belge - Belgique |
- | En 1937, le gouvernement belge avait élaboré une loi constituant une "Réserve de recrutement" pour l'armée.
Figuraient dans cette réserve les hommes atteignant l'âge de 17 ans et qui, pour diverses raisons, n'avaient pas effectué leur service militaire. Le 14 mai 1940, tous les hommes de 16 à 35 ans reçoivent l'ordre de rejoindre les Centres de Recrutement éparpillés en France encore non occupée par les Allemands.
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Dans ce texte :Allons enfants de la BelgiqueLes 16-35 ans en mai-août 1940Jean Pierre du RyEntre le 10 et le 12 mai 1940, quelque 400.000 jeunes Belges, n’ayant pas encore fait leur service militaire ou sursitaires, furent appelés sous les armes par le ministre de la Défense nationale pour rejoindre les Centres de recrutement de l’Armée Belge (CRAB). Aucun ouvrage n’avait encore été consacré à l’aventure souvent dramatique de ces oubliés de l’histoire.
Ayant recueilli des centaines de témoignages d’anciens « Crabs », l’auteur décrit les phases de l’opération : le repli vers Rouen, puis vers divers départements français du Sud, le séjour dans le Midi, le rapatriement.
Au passage, l’auteur révèle un enchaînement de passe-droit et d’illégalités jamais mis au grand jour.
Il élucide les circonstances du « don » de 17.000 « crabs » à l’armée française et de leur envoi au front, en pleine débacle.
Il décrit le rôle des chefs militaires, le rôle considérable joué par le cadre scout, l’accueil souvent magnifique de la population locale.
Un martyrologe CRAB détaille les noms et circonstances du décès de plus de 300 (très) jeunes tués ou décédés en cours de service. |
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