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La Bataille pour l'Autriche - Général Antoine BETHOUART
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Parti Communiste - PC

R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).

Dans ce texte :

La Bataille pour l'Autriche

Général Antoine BETHOUART

Un livre très instructif sur un aspect de la guerre + après-guerre assez méconnu. Mon commentaire:
"Le 29 avril, les troupes du 1er Corps d’Armée du général Béthouart entrent en Autriche. A l’opposé du pays, les Soviétiques occupent toute la partie orientale du pays, dont Vienne, la capitale. Les Américains sont à Salzburg, au nord, et les Britanniques venus d’Italie, occupent le Sud.
L’Autriche, rayée de la carte d’Europe par Hitler depuis 1938, est exsangue : sept ans d’occupation allemande, d’exploitation de son fleuve, le Danube, de ses champs pétrolifères et de son industrie prospère, d’infiltration par des éléments nazis, de résistance pour des maquisards traqués par la Gestapo, et pour sa jeunesse, sept ans d’enrôlement de force dans la Wehrmacht, principalement sur le front russe .
Dès l’arrivée de nos troupes, les Résistants du « Widerstand » apportent aux Français une aide très utile. Lorsque les Français pénètrent le 1er mai dans Bregenz, ils sont accueillis en libérateurs par les Autrichiens.
Dès notre entrée en Autriche, le 29 avril, nos troupes avaient déclaré l’Autriche « pays ami ». Cette annonce n’était pas de pure forme. Elle allait guider et symboliser notre présence en Autriche durant les dix années qui allaient suivre.
L’Autriche fut divisée en quatre secteurs : français à l’ouest (Tyrol et Vorarlberg), américain au nord (Salzburg), britannique au sud (Graz) et soviétique à l’est. A l’instar de Berlin, Vienne fut elle-même découpée en quatre secteurs.
Mais Staline avait d’autres ambitions. Il avait déclaré en avril 1945 : « Cette guerre ne ressemble pas à celles du passé. Quiconque occupe un territoire y impose son système social aussi loin que son armée peut avancer ». Il allait appliquer peu à peu cette théorie à la lettre, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie. Il ne manquait plus que l’Autriche à son tableau de chasse.
Alors que les Alliés occidentaux s’efforçaient, avec un effectif militaire réduit, de reconstruire, d’aider, de soutenir l’économie jadis prospère d’une Autriche renaissante, les Soviétiques mettaient tout en œuvre pour entraver le relèvement économique du pays, espérant faire prendre racine à un Parti Communiste fort, qui aurait bientôt fait de l’Autriche un satellite de Moscou.
Il apparut donc bientôt qu’il fallait non seulement reconstruire ce « pays ami » mais aussi le protéger contre un danger grandissant : l’appétit de Staline. Tant que les Alliés tiendraient ce dernier rempart contre le totalitarisme, l’Armée Rouge ne pourrait déferler vers l’Occident.
Dans ce contexte l’occupation par les Alliés, qui ne devait durer que quelques mois se prolongea pendant dix ans.
Le général Béthouart quitta l’Autriche le 1er octobre 1950, recevant des mains du Maire d’Innsbruck une statuette d’argent où était gravés ces mots : « Arrivé en vainqueur, resté en protecteur, rentré dans son pays en ami ».
Le maire de Bludenz, E. Dietrich apporta la conclusion de cette période en déclarant en 1965 : « Puisse mon travail sur le terrain européen être considéré comme la suite de l’excellent contact que j’ai établi en mai 45 avec des Français de bonne volonté, pour le bien et la prospérité de nous tous, qui voulons avoir comme patrie l’Europe »

 

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