le Glossaire de Francis a trouvé : Brossolette (Pierre) - Résistance (France) |
France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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Hardy (René) - Résistance (France) |
- | Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.
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- | Ensemble des documents historiques concernant une période donnée.
(Merci Laurent PP)
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- | La recherche, l'établissement et l'analyse en vue d'une synthèse critique de "toutes" les lectures historiennes d'un événement ou d'une période. (Vichy, Indochine, Algérie...)
(Merci René)
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Moulin (Jean) - Résistance (France) |
- | (Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988] Compagnon de la Libération
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Passy (Colonel) - France libre |
- | Pseudonyme d'André Dewavrin. Dès le début de la guerre, le colonel Passy met sur pied le SR (Service de Renseignements) de Forces Françaises Libres. Le SR deviendra rapidement le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire) puis le BCRA (Bureau Central d'Action Militaire). En juin 1943, le colonel Passy prend la direction technique de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux), résultat de la fusion du BCRA avec les Services Spéciaux du général Giraud. En février 1944, le colonel Passy rejoint le général Koenig et devient son chef d'Etat-major. Compagnon de la Libération - Biographie
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Jean MoulinLa république des catacombesDaniel CordierDepuis plus de
vingt ans, Daniel Cordier a entrepris la rédaction d’une somme sur Jean Moulin
dont les trois premiers tomes (parus chez J.-Cl. Lattes en 1989 et 1993) ont
fait date dans l’historiographie de la Résistance.
Jean Moulin,
la République des catacombes, n'est pas le quatrième tome de cette biographie.
Il s'agit d'un travail entrepris à l'occasion du centenaire de la naissance de
Jean Moulin, en vue d'offrir à la fois une synthèse complète des connaissances
acquises sur l'Inconnu du Panthéon et un grand nombre de documents inédits
concernant le pan d'histoire dont il tut l'un des acteurs essentiels. La mission
de Jean Moulin dura dix-huit mois, entre sa nomination et sa mort : dix-huit
mois au coeur des cinquante mois d'occupation. L'intérêt et l'originalité du
présent volume résident dans la mise en perspective de cette mission, rattachée
pour la première fois a tout ce qui la précède et la fonde, et surtout a ce qui
la prolonge, depuis le drame de Caluire jusqu'a la Libération et bien
au-delà.
La première
partie du livre analyse la nature et le déroulement de la mission du délégué
personnel du général de Gaulle en France. Chargé d'unifier une résistance
intérieure encore éclatée et balbutiante, il lui faudra aussi tenir compte de
tout ce qui sépare ces mouvements disparates de la France Libre, constituée en
force politique et militaire à Londres. Dissensions idéologiques, luttes
d'influence, conflits personnels déjà l'après-guerre se prépare. Daniel Cordier,
acteur devenu historien, éclaire cette période de façon inédite, faisant
ressortir des figures légendaires comme celles de Pierre Brossolette ou du
colonel Passy dans leur conflit avec Moulin, ou celle, obscure, de René Hardy,
dont le procès, minutieusement analysé ici, révèle a posteriori les enjeux de la
Résistance. Une large place est réservée à la tragédie de
Caluire.
La seconde
partie est consacrée à l'héritage de Jean Moulin, pour la première fois révélée
à travers les violentes querelles qu'il suscita au sein de l'état-major de la
Résistance et de la France Libre. Pourquoi Brossolette, par exemple, fut il
éliminé de la succession de Moulin ? Cette énigme trouve ici sa réponse.
D'autres figures essentielles mais moins connues apparaissent dans toute leur
grandeur : celle d'André Philip ou encore celle de Jacques Bingen, qui illustre
par son action et son martyre les déchirements de
l'après-Moulin.
Enfin, un
long "Post-scriptum" apporte une réplique vigoureuse et documentée aux récentes
polémiques.
Nul n'était
mieux placé que Daniel Cordier pour faire le tableau en grand et en détail des
drames et des rivalités qui ont dicté les enjeux de la
Libération.
Tout ceci est écrit au dos du livre.
J'avoue que, très occupé par la conception de ce forum, je n'ai pas trouvé le
temps de lire cette brique impressionnante mais que l'index des noms m'a permis
de trouver facilement quelques passages qui m'intéressaient particulièrement et
que le style simple et agréable à lire, et l'honnêteté de l'historien qui s'efforce
toujours de placer son travail scientifique avant ses souvenirs, m'ont
séduit.
J'attends avec impatience le jour où
Cordier nous parlera aussi de lui.
Jacques
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