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Rémy - Guy Perrier
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Alliance (Réseau) - Résistance (France)
-

Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .


Dewavrin (André) - France libre
-

Sous le pseudonyme de "Passy" ou "colonel Passy", André Dewavrin, dès le début de la guerre, met sur pied le SR (Service de Renseignements) de Forces Françaises Libres. Le SR deviendra rapidement le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire) puis le BCRA (Bureau Central d'Action Militaire). En juin 1943, le colonel Passy prend la direction technique de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux), résultat de la fusion du BCRA avec les Services Spéciaux du général Giraud. En février 1944, le colonel Passy rejoint le général Koenig et devient son chef d'Etat-major.
Compagnon de la Libération - Biographie


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Gaulliste - France libre
-

Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh


Passy (Colonel) - France libre
-

Pseudonyme d'André Dewavrin. Dès le début de la guerre, le colonel Passy met sur pied le SR (Service de Renseignements) de Forces Françaises Libres. Le SR deviendra rapidement le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire) puis le BCRA (Bureau Central d'Action Militaire). En juin 1943, le colonel Passy prend la direction technique de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux), résultat de la fusion du BCRA avec les Services Spéciaux du général Giraud. En février 1944, le colonel Passy rejoint le général Koenig et devient son chef d'Etat-major.
Compagnon de la Libération - Biographie


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


BCRA - Bureau Central de Renseignements et d'Action - France libre
-

Services secrets de la France libre à Londres, dirigé par le colonel Passy.


OCM - Organisation Civile et Militaire - Résistance (France)
-

Mouvement de résistance en zone nord occupée, l'OCM voit le jour à Paris en décembre 1940. De tendance modérée pour ne pas dire conservatrice, le mouvement rassemble d'une part des officiers démobilisés et d'autre part des cadres civils issus de la Confédération des Travailleurs Intellectuels.


PCF - Parti Communiste Français

Dans ce texte :

Rémy

L'agent secret No 1 de la France libre

Guy Perrier

Bonjour,

Gilbert Renault, alias REMY, incarne certaines des contradictions de la France libre et s'il est entré vivant dans la légende de la Résistance, cette biographie récente de Guy Perrier - lui-même très jeune résistant au sein des réseaux Libération-Nord, Navarre et de l'OCM - nous permet de (re)découvrir l'homme sous le mythe.
Catholique pratiquant, royaliste et patriote mais exempté pour raison de famille, Gilbert Renault entend la déclaration de Pétain à Vannes où les Renault se sont repliés. Il est abasourdi et surtout horrifié au spectacle des soldats montrant leur satisfaction à cette demande d'arrêt des combats. Il n'a pas entendu l'appel de de Gaulle, mais décide de rallier Londres. A Lorient, il embarque sur le chalutier "la Barbue", laissant en France sa femme et ses cinq enfants. Il rencontre de Gaulle qui le dirige vers un Dewavrin-Passy tentant de mettre sur pied et avec les moyens du bord ce qui sera le BCRA. Dès mars 1941, il sera le chef, sous le nom de Rémy, de l'un des plus importants réseaux de renseignement de la France libre, cette Confrérie Notre-Dame (CND) pour laquelle il prendra tous les risques. L'auteur décrit également avec soin la vie et les méthodes de celles et ceux qui formèrent son improbable mais si efficace réseau. Maurrassien de formation, il sera pourtant le premier responsable secret à comprendre l'importance de contacter le PCF clandestin afin de lui proposer une alliance temporaire. Gaulliste de la première heure, il se brouillera avec le général quand, à la fin des années 40, sous l'influence de Pierre Boutang et d'autres nostalgiques de l'Action française et de Vichy, il se lancera dans une campagne visant à réhabiliter le maréchal : c'est lui qui exposera la thèse de l'épée gaulliste et du bouclier vichyste.
Comme l'écrit son biographe :" Magnifique héros dans la guerre, Rémy, il est vrai s'est révélé un piètre politique. (...) Obnubilé par l'union nationale qu'il s'obstinait à vouloir réaliser, il ne s'est pas aperçu qu'il était en partie manipulé par cerains milieux pétainistes ou d'extrême droite, trop heureux d'avoir avec eux une telle caution."

Cordialement,

René Claude

 

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