le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
- | Spécialité de la police française aux ordres de l'occupant nazi ou de Vichy. La plus connue est la grande rafle du Vel' d'Hiv' (voir ce terme).
On le sait moins, la rafle du Vel' d'Hiv' a été précédée de quelques autres:
- 14 mai 1941: arrestation de 3.700 Juifs allemands, tchèques et polonais qui croyaient avoir trouvé refuge en France. "Parqués" dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande.
- 20 août 1941: arrestation à Paris de 4.000 Juifs. Direction Drancy.
- 6 décembre 1941: arrestation de 1.000 notables et intellectuels, presque tous Français, envoyés au camp de Compiègne.
- 16 et 17 juillet: Vel' d'Hiv'.
Les rafles ne se limitent pas à la zone Nord (occupée). Le 26 août: les Juifs de la Creuse qui avaient cru trouver refuge dans ce département sont pourchassés; les 26/28 août c'est le tour de Lyon et de Marseille. La liste est longue. Le calvaire des Juifs ne fait que commencer....
|
Dans ce texte :Histoire d'une falsificationVichy et la Shoah dans l'istoire officielle et le discours commémoratifJean-Marc Berlière, Emmanuel de Chambost et rené FiévetPrésentation par l'éditeur
La commémoration du 80ème anniversaire de la « rafle du vel d’hiv » le 17 juillet 2022, a donné lieu à un exemple édifiant d’instrumentalisation politique de l’histoire.
Devant le flot d’approximations hasardeuses, d’affirmations erronées, d’élisions proférés jusqu’au plus haut niveau de l’État, cet usage de l’histoire à des fins idéologiques, cet oubli des règles élémentaires de la recherche historique, les auteurs de cet ouvrage, venus d’horizons différents, mais épris d’un même souci de rigueur, ont souhaité redonner sa complexité à une question qu’on ne saurait réduire à une initiative purement vichyste, au point d’effacer les circonstances - la défaite, l’armistice, l’occupation- et le rôle essentiel de l’occupant nazi quasiment absent des discours officiels.
Cette culpabilisation, ces dérapages des discours commémoratifs s’inscrivent dans une dérive idéologique suscitée par quelques historiens et largement relayée dans les media grand public, dérive qu’il convient également de mettre en lumière et d’analyser.
L'Histoire a suffisamment démontré les lourdes responsabilités qui pèsent sur le gouvernement de l'Etat français et ses dirigeants dans les persécutions antisémites sans qu'il soit besoin d'y ajouter celles qui ne sont pas de son fait.
Table des matières
Introduction........ 13
Première partie
Remettre l’histoire en place...... 21
Deuxième partie
Quand les historiens deviennent des idéologues.... 125
Troisième partie
Histoire, mémoire et discours présidentiel......... 213
Conclusion........... 287
Annexe............... 301
Index.....315
Les Auteurs.... 323 |