La description du sujet
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Le chagrin et le veninOccupation. Résistance. Idées reçuesPierre LaborieL'ouvrage de Pierre Laborie est paru en 2011 aux éditions Bayard sous le titre Le chagrin et le venin - La France sous l'Occupation, mémoire et idées reçues. L'édition dans la collection de poche "Folio Histoire", aux éditions Gallimard, parue en 2014, est nouvelle, remaniée et largement augmentée. Le titre modifié devient Le chagrin et le venin - Occupation. Résistances. Idées reçues.
La France sous l'occupation allemande aurait-elle compté 80 millions de Français soit 40 millions de résistants selon les uns et 40 millions de collabos selon les autres ou comment juger 40 millions de collabos par 40 millions de résistants. Cette plaisanterie ouvrait de vastes perspectives pour analyser le comportement des Français pendant l'Occupation loin des "vulgates" colportées en fonction des opinions idéologiques ou l'air du temps comme le "mythe résistancialiste".
Notons le style très littéraire de l'ouvrage qui en rend la lecture fastidieuse voire incompréhensible où les questions s'enchaînent bien souvent sans réponses. Par ailleurs, les 80 pages de notes permettent parfois d'éclairer des concepts illisibles en première lecture.
Quatrième de couverture Le chagrin et le venin, c'est ce qu'il reste aujourd'hui d'une vision de l'Occupation et de la Résistance qui s'est largement mise en place dans les années 1970, particulièrement avec le film de Marcel Ophuls, Le Chagrin et la Pitié.
Depuis lors, la vision de la France occupée, à la télévision comme dans les ouvrages d'historiens reconnus, est celle d'un pays immobile, préoccupé dans sa grande majorité de durer, replié dans un attentisme marqué par l'opportunisme, des arrangements consentants, voire une indifférence coupable aux minorités persécutées, avec à ses marges deux minorités décrétées équivalentes, les résistants (confondus avec les seuls maquisards) et les collaborateurs. Etonnante vision qui fut dès la fin de la guerre forgée et propagée par les hussards en défense des collaborateurs traduits en justice. Pierre Laborie, l'un des meilleurs spécialistes de la France des années noires, retrace la genèse de cette vision dans un ouvrage qui se révèle être la réflexion la plus acérée sur la France occupée, les usages de plus en plus dominants qui sont faits de cette période et son instrumentalisation pour les besoins d'un présent tenaillé par l'immédiat.
Table des matières
Avant propos
I. Prisons et miracle de la mémoire.- Mauvaise conscience et amnésies.
- Les Français et les ombres du passé.
- Le choc de l'écran.
- Histoire de chagrin.
- L'appropriation du passé.
- Piège et terrain mouvant.
- Pensée conforme et usages du passé.
- Instrumentalisation de l'histoire. II. Fabrication d'une vulgate.- Approximations.
- La question des comportements, toujours en débat.
- La doxa de la France glauque.
- La rupture avec la fable.
- Deux statuts mémoriels.
- Une vulgate en évolution.
- Un film et un livre.
- Quelle construction pour la vulgate héroïque ? III. Retour sur Le Chagrin et la Pitié.- Emballemens et surenchères.
- Méprises ?
- Présupposés ; une vision de l'histoire.
- Présupposés : intentions premières.
- Glissements.
- Les Français "tels qu'ils furent...."
- Dissonances.
- Deux voix de femmes.
- Sens et vérité d'une appropriation. IV. Vingt ans avant ... Hussards et consorts.- Antériorités.
- Rancoeurs inguérissables.
- Les ressorts de la fiction.
- Parentés.
- Tartufferies et trompettes.
- Jeu de massacre.
- Le sang des uns et des autres.
- Résistance au rsistantialisme. V. La Résistance peau de chagrin.- Entre interrogations et clins d'œil.
- Mémoires éclatées et souvenir multiforme.
- Recompositions.
- Une vision rétrécie.
- Aplatissements et raccourcissements.
- Les ombres défigurées. VI. Démystification ou dénaturation ?- Le mémoire-écran du résistancialisme.
- Résistantialisme et résistancialisme.
- Conceptualisation.
- Approximation.
- La Résistance et l'arithmétique.
- Un décompte impossible.
- Résistance et tissu social.
- Grain de sable et complicité.
- Le surcroît de sens du collectif.
- La singularité et ses enjeux.
- Quatre caractéristiques indentitaires. VII. Vulgate et comportements : une masse silencieuse et consentante ?- La Résistance comme critère.
- Croyances et décalages.
- La part de l'histoire.
- Diversité et disparités.
- Façades en trompe l'œil.
- Attentisme.
- Inertie et silences.
- Ambivalences, culture du double er attentes.
- Signes de non-consentement.
- Mots et interprétations.
- Le regard de Robert Paxton.
- Accommodations.
- Ligne de partage et glissements.
- Questions de mots, poids des contraintes. VIII. Sens et héritages : soupçons, glissements, corrosion.- Démystification : mode d'emploi.
- Posture et imposture.
- L'ère du soupçon.
- Atmosphères.
- Rupture.
- Fracture.
- Autre procès.
- Table ronde.
- Leçon d'histoire.
- Acteurs et historiens.
- Glissements.
- Prismes et amalgames.
- Interprétations.
- Érosion, héritages. A suivre ...- Identité.
- Culpabilités prétentieuses.
- Fables et poncifs.
- Solidarité. Postface. D'un silence l'autre ...- Un débat absent.
- Trous de mémoire.
- Contre-mémoires.
- Quelle Résistance, pour quel héritage ?
- Brouillards.
- Silences ... |
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