le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
|
Dans ce texte :J'étais l'interprète de Hitler et de MussoliniEugen DollmannCe livre est un concentré de l’histoire de l’Italie pendant la SGm, ceci par un témoin ayant fréquenté tous les acteurs, autant du côté allemand qu’italien. C’est évidemment un témoignage important d’un historien ayant vécu la guerre au plus prés des responsables.
L’opération Sunrise, la reddition de l’armée allemande, y est décrite puisque Dollmann y a participé pleinement avec d’ailleurs une part non négligeable d’initiative. Il rappelle combien cette opération a permis de sauver des milliers de vies et de destructions mais, que cela plaise ou non, grâce en premier au SS Wolff. J’ai lu trois récits à ce sujet avec chaque fois pas mal de divergences, pas forcément importantes. On y apprend que Wolff a bel et bien reçu le plein accord de Hitler. A part ça il semble parfaitement normal à Dollmann que ces tractations aient eu lieu en Suisse….il est vrai que de son côté Himmler tentait de faire pareil du côté de la Suède.
Quatrième de couverture
Le docteur en histoire Eugen Dolmann vivait depuis longtemps en Italie, où il effectuait des recherches aux archives du Vatican, quand on lui demanda d’accompagner en Allemagne une délégation de la jeunesse fasciste pour servir d’interprète. Il réussit si bien dans cett tâche que Hitler voulut également l’avoir comme interprète, ce qu’il dut accepter contre son gré. Ainsi commença pour lui une carrière tout à fait inattendue. Dès lors Dollmann servit d’interprète non seulement à Hitler et à Mussolini, mais à de nombreuses personnes nazies et fascistes.
Il a beaucoup vu et beaucoup entendu. Ses souvenirs, il les raconte avec une verve extraordinaire et de multiples détails qui viennent éclairer la physionomie des hommes auquel le Destin réserva un si grand rôle dans l’histoire récente. Tous défilent dans ces Mémoires avec des traits inattendus. On y découvre un Hitler nouveau, admirateur des femmes élégantes, aristocratiques, à l’opposé de l’idéal de la « femme allemande », un Mussolini sympathique par ses faiblesses humaines, un Goering amusant, un Himmler chimérique et ridicule, un Heydrich redoutable, un Ciano frivole et tous les comparses du grand drame, presque attachants par leurs faiblesses.
La grande histoire côtoie la petite. Le livre du Dr Dollmann constitue une contribution très importante à l’étude de la dernière guerre par ses révélations piquantes, ses touches amusantes, ses précisions. Il est écrit dans un style alerte et spirituel. C’est un complément indispensable à l’histoire de notre temps.
|