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Un espion nazi à Paris  - Olivier PIGOREAU (présentation et annotations)
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Abetz (Otto) - Allemagne nazie
-

(1903-1958) Francophile, Abetz participa au début des années trente à diverses rencontres franco-allemandes. En janvier 1935, il fut chargé au sein de la Ribbentrop Dienstelle de la propagande en direction de la France: il lança le Comité France-Allemagne et mit en place un réseau de relations dans la presse française. Lors de la déclaration de guerre en 1939, il sera expulsé de France pour y revenir en août 1940 comme représentant de Ribbentrop à Paris, avec le rang d'ambassadeur.
En 1949, il sera condamné par le tribunal militaire de Paris à 20 ans de détention et remis en liberté en 1954.


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Doriot (Jacques) - Vichy
-

(1898-1945). Député communiste en 1922, Secrétaire général de la Fédération françaises des Jeunesses Communistes en 1923, maire de St-Denis en 1930, Jacques Doriot est exclu du Parti Communiste en 1934 pour avoir pratiqué une politique unitaire avec les socialistes.
En 1936, il fonde le PPF (Parti Populaire Français) d'inspiration nationaliste, fasciste et anticommuniste. Pendant la guerre, Doriot et son parti préconise une politique de collaboration avec l'Allemagne. En septembre 1941, il s'engage dans la LVF (Légion des Volontaires Français) et combat sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand. Le 22 février 1945, il est tué dans sa voiture, mitraillée sur une route allemande par un avion.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Service de Renseignements - SR - France libre
-

Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.


Sicherheitsdienst - SD - Allemagne nazie
-

Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)


PPF - Parti Populaire Français - Vichy
-

Fondé en 1936 par Jacques Doriot, transfuge du Parti Communiste. Se disant néo-socialiste (communiste nationaliste), le PPF se rallie à Pétain et prône la collaboration avec l'Allemagne nazie.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Un espion nazi à Paris

Interrogatoire du SS Roland Nosek

Olivier PIGOREAU (présentation et annotations)

Voici un commentaire récupéré sur le site "L'Histoire en rafale". Je recommande le lecture de cet ouvrage à titre de document.
Roland Nozek, l’espion nazi débriefé
Qui se souvient de Roland Nosek? Lorsque ce jeune sous-lieutenant allemand arrive à Paris en août 1940, il est à la tête d’un petit détachement du Sicherheitsdienst, le SD, le service de sécurité SS constitué à l’initiative d’Heinrich Himmler et de Reinhard Heydrich. D’autres officiers du même service comme Helmut Knochen et Herbert Hagen sont plus connsu du grand public pour les crimes qu’ils ont accumulés. Nosek n’a pas été compromis de les plus sales besognes mais il a cherché à l’issue de la guerre à se rapprocher du contre-espionnage pour offrir ses services. Ce qui a alors semblé intéressant. Il est alors interrogé dans une petite station thermale de la Forêt-Noire, tout près de Baden Baden. Pendant plus d’un an, jusqu’au 16 septembre 1946, Nosek est interrogé et rédige pendant ce temps un mémoire où il raconte son activité dans le SD.
Ses informations confirment l’association de Doriot à ces officiers pour constituer un mouvement de résistance anti-allié en parachutant derrière les lignes des militants du PPF préparés à l’action clandestine. Il considère aussi que les Allemands ont été incapables de créer un vrai service de renseignements en France. Qu’est-il devenu. L’auteur nous prévient: Roland Nosek n’apparaît pas dans les dossiers des services secrets communicables aujourd’hui.
Ce livre est un vrai document mais il faut aussi savoir prendre de la distance avec des interprétations qui résultent de la seule analyse de cet officier ou d’une appréciation incomplète de l’ensemble des données sur des dossiers qu’il n’a pas eu entre les mains.
On appréciera aussi la férocité de ses analyses. Lorsqu’il évoque l’ambassadeur Otto Abetz: “J’avais l’impression qu’on devait considérer Abetz comme un idéaliste voulant véritablement une collaboration franco-allemande. Je crus sentir après quelques conversations qu’il n’avait ni politiquement, ni personnellement assez de classe pour défendre ses idées à Berlin”.
Olivier Pigoreau, “Un espion nazi à Paris, interrogatoire du SS Roland Nosek”, Histoire et Collections, 302 p., 22 euros.
D'autres éléments ici.
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Jardin David
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Roland Nosek n'est encore qu'un sous-lieutenant de 32 ans lorsqu'il arrive à Paris à l'été 1940 pour y implanter le service de renseignement des SS en France. Il va y rester jusqu'en août 1944, devenant, selon le mot de l'officier du contre-espionnage français qui l'a « débriefé » après la guerre, « le plus parisien des Allemands de la capitale ». Face à ses anciens ennemis, Nosek est revenu dans le détail sur son action durant la guerre, consignée dans un rapport où il évoque notamment ses succès et ses échecs, ses agents et ses chefs. Les luttes de pouvoir auxquelles se livrent les SS parisiens, les soirées dans les restaurants de marché noir où le gratin de la collaboration côtoie la pègre, les missions secrètes en Afrique du Nord après le débarquement allié, les agents dormants laissés en France à l'été 1944, les rencontres en Suisse avec des émissaires du gouvernement français pour faire libérer la nièce du général De Gaulle ou l'ultime fuite des collabos vers le nord de l'Italie, en 1945 : Nosek dit tout sur ce qui ne l'incrimine pas, donne tous les noms de ses collaborateurs même temporaire (et beaucoup de ceux de ses agents français) et lève largement le voile sur la guerre secrète menée par les noirs agents secrets d'Hitler à l'Ouest.

Etienne Lorenceau (le 30 décembre 2014)

 

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