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Les combattants de l'impossible - Pierre Daix
La description du sujet




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le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Dewavrin (André) - France libre
-

Sous le pseudonyme de "Passy" ou "colonel Passy", André Dewavrin, dès le début de la guerre, met sur pied le SR (Service de Renseignements) de Forces Françaises Libres. Le SR deviendra rapidement le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire) puis le BCRA (Bureau Central d'Action Militaire). En juin 1943, le colonel Passy prend la direction technique de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux), résultat de la fusion du BCRA avec les Services Spéciaux du général Giraud. En février 1944, le colonel Passy rejoint le général Koenig et devient son chef d'Etat-major.
Compagnon de la Libération - Biographie


Frenay (Henri) - Résistance (France)
-

Fondateur de "Combat" premier mouvement de Résistance en Zone Sud.
Compagnon de la Libération - Biographie


Parti Communiste - PC

R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


PCF - Parti Communiste Français

Dans ce texte :

Les combattants de l'impossible

La tragédie occultée des premiers résistants communistes

Pierre Daix

Présentation de l'éditeur

Pierre Daix, grand résistant lui-même, réhabilite le combat des premiers résistants communistes en montrant comment et pourquoi celui-ci fut délibérément ostracisé par le Parti pendant plus de soixante ans.
Dans cet ouvrage dense, fouillé et émouvant, Pierre Daix dénonce, en se fondant sur des archives nouvelles et des études récemment publiées, l'attitude du Parti communiste à l'égard de ses premiers groupes de résistance. Il montre comment ses dirigeants, Jacques Duclos en tête, relayé plus tard par Georges Marchais, se sont employés à passer sous silence leur engagement pionnier dans la lutte contre l'occupant, et se sont livrés à leur encontre à de véritables dénis de mémoire poussés non seulement jusqu'à refuser de leur rendre hommage mais aussi jusqu'à les exclure du Parti.
Témoins devenus gênants des ambiguïtés et des improvisations du Parti communiste jusqu'à la rupture du Pacte germano-soviétique, puis lors de son entrée officielle dans la Résistance en juin 1941, ces hommes furent traités comme de véritables parias pour avoir commis, sur ordre de leur hiérarchie, des attentats à la suite desquels des dizaines d'otages, la plupart communistes, furent exécutés par l'ennemi ; c'est ainsi que le 21 octobre 1941, vingt-sept responsables du Parti internés au camp de Châteaubriant furent fusillés à Nantes avec vingt-trois autres otages au lendemain de l'attentat qui coûta la vie à un haut responsable nazi de la région. Pour mieux dégager sa responsabilité dans ces actions terroristes qui s'étaient soldées par une répression accrue, la direction du PCF choisit de célébrer le sacrifice de ces otages en niant du même coup l'engagement de ces combattants de la première heure.
Cette forme de négationnisme s'appliqua de la même façon lorsqu'un millier d'entre eux, baptisés les « Triangles rouges », furent déportés à Auschwitz en mai 1942 pour y être exterminés. Délibérément ignorée par le Parti, l'existence de ce convoi ne fut découverte que tardivement par les historiens, ses quelques survivants ayant été à leur tour ostracisés.
Pierre Daix rend hommage aux faits d'armes de ces étudiants communistes qui manifestèrent contre l'occupant dès le 11 novembre 1940 aux côtés des gaullistes, avant de rejoindre les « groupes de choc » clandestins rassemblés, l'année suivante, au sein d'une Organisation spéciale agissant pour le compte du Parti communiste. Ayant partagé leurs combats, leurs espoirs et leurs souffrances et enduré, comme la plupart d'entre eux, les affres de la captivité puis de la déportation, il livre ici à leur sujet un témoignage minutieux et édifiant. On en comprend encore mieux toute l'utilité lorsqu'il révèle en fin de volume ses conversations dans les années 70 avec trois des principaux organisateurs de la Résistance – Charles Tillon, Henry Frenay et André Dewavrin –, lesquels ignoraient tout de ce qu'avait été l'engagement des initiateurs de la lutte armée au tout début de l'Occupation.

Quatrième de couverture.

Résistant de la première heure, Pierre Daix réhabilite ici le combat de ses camarades communistes engagés très tôt dans la lutte cotre l'occupant. En se fondant sur des archives nouvelles, il dénonce la façon dont cet engagement fut ostracisé par le Parti communiste pendant plus de soixante ans.

Témoins devenus gênants des ambiguïtés du Parti jusqu'à la rupture du Pacte germano-soviétique, ces homme ont été traités comme de véritables parias pour avoir commis des attentats à la suite desquels des dizaines d'otages, la plupart communistes, seront exécutés par l'ennemi. Pour mieux s'exonérer de sa responsabilité dans ces actions terroristes, la direction du PCF préféra célébrer le sacrifice de ces otages en niant du même coup celui des premiers résistants. Cette forme de négationnisme s'appliqua aussi au sort d'un millier d(entre eux, baptisés les "Triangles rouges", et déportés à Auschwitz en mai 1942 pour y être exterminés. L'existence de leur convoi, découverte tardivement par les historiens, fut tout aussi délibérément ignorée par le Parti.

Pierre Daix a partagé les espoirs et les souffrances de ces combattants de l'impossible. Dans ce témoignage minutieux et édifiant, il fait toute la lumière sur un des derniers dossiers secrets de la Résistance.

Table des matières

Première partie : Des manifestations de rue à l'attentat de Nantes.

1. Ma préhistoire.
2. L'exclusion d'Olivier Souef.
3. L'évasion de Pierre Hervé.
4. Le passage à la lutte armée.
5. Nos premières pertes.
6. L'attentat de Barbès et la férocité des représailles nazies sur les communistes.
7. L'encadrement militaire trop tardif de l'OS.
8. L'attentat de Nantes et ses suites.
9. L'OS continue après Châteaubriant.
Deuxième partie : Hitler lance l'extermination de la "racaille".
10. La chute de l'OS initiale.
11. Le sacrifice de Brustlein et le sort posthume de Spartaco Guisco.
12. L'ordre de Keitel.
13. Le mur du silence.
14. Les secrets du parti.
Troisième partie : Survivants de l'OS.
15. Parmi les "inoccupés".
16. Libéré sans libération.
17. 1946 : Quand Jacques Duclos se démasque.
18. Déchirements.
19. De l'effacement de l'Organisation spéciale aux prémices d'une réhabilitation.
Quatrième partie : Le calvaire des "triangles rouges".
20. Le vérité sur le covoi du 6 juillet 1942.
21. De ma rencontre à Mauthausen avec un "triangle rouge".
Conclusion : Une histoire à réécrire.
22. Quel a été l'impact de l'escamotage de l'OS sur la conduite de la Résistance.

 

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