le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans les années 35-45, particulièrement en Belgique, tendances politiques qui s'opposent au régime parlementaire et qui marquent ses sympathies pour les régimes fascistes sinon autoriraires. Synonyme en France de "Révolution nationale" sous Vichy.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte :La Suisse encercléeLa neutralité armée suisse pendant la Deuxième guerre mondialeStephen P. HalbrookC'est toujours très intéressant de découvrir comment est perçue l'histoire de son pays par une personne étrangère. Sans préjugés, sans allégeance idéologique, bref: neutre.
Cette liberté d'expression autorise Halbrook à aller complètement à contrepoil de la révision de l'histoire de la Suisse pendant la Seconde guerre mondiale. Pour lui il ne fait aucun doute que l'armée et Guisan ont sauvé la Suisse. Il n'oblige personne à le croire mais il étaye ses arguments avec mults exemples, entre autres sur l'importance du tir de précision.
« Toutes ces ordures de petites nations existant en Europe doivent être liquidées, quand bien même, pour cela, on devrait nous appeler les bouchers de la Suisse ». Cette déclaration d'Adolf Hitler, en 1943, ne le cède en rien à celle de Joseph Goebbels, le ministre de la propagande allemand : « La Suisse, ce petit état puant... » !
Tandis que les stratèges allemands préparent les plans d'invasion de la Suisse, la Gestapo, quant à elle, établit de longues listes de Suisses à exécuter au lendemain de la conquête. La Suisse demeurait alors le seul état démocratique libre en Europe continentale, son peuple uni dans la résistance, son drapeau invaincu au milieu d'une mer de croix gammées.
Bien qu'officiellement neutre, la Suisse n'a pas caché sa sympathie pour les Alliés. Sa tolérance traditionnelle envers les minorités et les réfugiés politiques, son refus obstiné d'adhérer à l'« Ordre Nouveau » poussèrent le Führer à vouer aux gémonies la seule nation qui avait réussi à dissuader les attaques allemandes.
Cet ouvrage est la première publication d'un auteur anglophone à fournir un compte rendu objectif et solidement documenté, année par année, de 1933 à 1946, sur le rôle militaire joué par la Suisse durant la Deuxième Guerre mondiale : la politique de résistance suisse, les plans d'invasion nazis, les accords secrets passés entre la Confédération helvétique et les Alliés.
Stephen Halbrook est titulaire d'un doctorat de philosophie de l'Université de l'Etat de Floride et d'un doctorat de droit de l'Université de Georgetown. En 1997, il a argumenté devant la Cour Suprême des Etats-Unis, sortant vainqueur d'un débat historique relatif aux problèmes soulevés par le fédéralisme et a témoigné devant le Congrès en de nombreuses occasions. Auteur de quatre ouvrages, il a aussi publié des dizaines d'articles et intervient régulièrement à la radio et à la télévision américaine sur des problèmes juridiques ou de politique générale.
cordialement
CF |