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Nous ne savions pas - Peter Longerich
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Weimar (République de) - Allemagne
-

Nom du régime politique né en Allemagne au lendemain de la Première Guerre. La république proclamée en 1919 dans la ville de Weimar - d'où son nom - se caractérise par sa faiblesse, ses crises successives et son absence de soutien populaire. La république de Weimar disparaît en 1933.

Dans ce texte :

Nous ne savions pas

Les Allemands et la Solution finale 1933-1945 - Un aveuglement assassin

Peter Longerich

Alors qu'il est admis que les Alliés étaient bien informés de la mise en oeuvre de la "Solution finale" et qu'ils ont préféré ne rien vouloir savoir de cette barbarie innommable, quel était le degré de connaissance de la politique d'extermination par la population allemande ?

Présentation de l'éditeur:

"Nous ne savions pas", assuraient les Allemands après la guerre, comme pour éluder l'énormité des crimes commis en leur nom par le régime nazi. Que savaient-ils au juste ? La propagande fabriquait-elle l'opinion? Quelles informations filtraient hors des camps ? La population allemande adhérait-elle aux théories des bourreaux? S'appuyant sur des sources en grande partie inédites - coupures de presse, films et émissions de radio, rapports officiels, correspondances privées de diplomates étrangers...- Peter Longerich apporte un éclairage essentiel à la compréhension de la Shoah. Son minutieux travail d'enquête nous plonge au cœur du quotidien de l'Allemagne entre 1933 et 1945. Un pays sous contrôle, où la politique antijuive n'obtenait l'approbation que d'un noyau dur, mais profitait de la peur, doublée d'une profonde indifférence. Un détachement coupable et, dans une certaine mesure, meurtrier. Loin de tout sensationnalisme, Peter Longerich porte un regard édifiant sur l'un des plus grands drames du XXe siècle. Dans la lignée de Kershaw, Paxton ou Friedländer, il signe ici un monument de la recherche historique.
**********
Peter Longerich conclut que les mesures antisémites ne furent acceptées par la population qu'avec une certaine répugnance sinon une totale indifférence. Renfermé sur eux-mêmes, refusant de regarder la réalité en face et d'en assumer toute l'horreur, la population allemande a tenu secret "un secret connu par tous".

Biographie de l'auteur
Né en 1955 à Krefeld, Peter Longerich est directeur du Centre de recherche sur l'Holocauste et l'Histoire du XXe siècle à l'université de Londres. Ses travaux sur la République de Weimar et le Troisième Reich font autorité. Il enseigne régulièrement en Allemagne, aux Etats-Unis et en Israël.
Francis Deleu.

Extrait significatif, proposé par Daniel Laurent
Si le rapport de situation de la Gestapo pour tout le territoire du Reich en mai et juin 1935 signalait une 'indifférence croissante face à la question juive', il ne faut pas oublier que cette indifférence supposée à la population reflétait dans une large mesure l'incapacité des auteurs du rapport à évaluer la 'véritable' opinion de la population. On ne s'exprimait publiquement sur la question juive que de façon prudente, quand on n'évitait pas tout simplement le sujet, non parce que l'on ne s'y intéressait pas, mais parce que l'on était au fait du caractère extraordinairement explosif de la question juive sur le plan politique. Les auteurs des rapports de la Sopade étaient visiblement confrontés aux mêmes problèmes. Dans leur résumé d'évaluation des rapports individuels pour février 1935, ils font, eux aussi, état de 'l' indifférence', de 'l'apathie' et de la 'lassitude' de la population."
- chapitre : L’Agitation antisémite et les lois de Nuremberg - page : 116

 

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