le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :"L'abominable" armistice de juin 1940Henri LonguechaudPrésentation de l'éditeur :
"Rethondes, juin 1940 : le gouvernement de la France vaincue accepte les conditions de l'Allemagne nazie. C'est « l'armistice ». Par cet acte, les dirigeants français engageaient le pays à cesser tout fait de guerre contre l'Allemagne, non seulement en métropole, où le sort des armes lui avait été défavorable, mais également dans son Empire, sur les mers et dans les airs. Dans un monde à la veille de l'embrassement général, la France se retirait du conflit. De tous les pays envahis, elle fut la seule à le faire.
On devait retrouver les conséquences de cet acte à tous les carrefours où se joua le destin de la France, de 1940 à 1945. Jamais, dans l'histoire de ce pays, un événement n'aura été autant controversé, n'aura engendré autant de tragédies, de déchirement, de drames de conscience. Si une infime minorité vit dans l'armistice un renoncement, une immense majorité plébiscita cette « planche de salut ».
Maintenant que les passions sont éteintes, le moment est venu d'une analyse minutieuse, fondée à la fois sur les archives et les témoignages irréfutables. A travers le récit de ces évènements précipités et cruels, on retrouve les questions essentielles : l'armistice a-t-il protégé les Français et facilité le retour au combat. Sur le plan militaire, la solution de la négociation avec l'ennemi était-elle justifiée ? Quel fut l'impact moral de la politique issue de l'armistice ? Retraçant les « déchirements fratricides » de l'époque, l'auteur n'élude aucune question brûlante : fallait-il élargir la ligne de combat aux côtes africaines ? Quel était le véritable bilan des moyens et des perspectives de la France?
Un livre qui est une contribution importante à l'histoire contemporaine.
En février 1941, Henri Longuechaud quitte sa Corrèze natale pour l'Afrique. Comme nombre de jeunes, à dix-huit ans, il pense trouver là-bas des raisons d'espérer. Il lui faudra attendre le 8 novembre 1942 pour que ses espérances se concrétisent. Il participe, de la Tunisie à l'Alsace, à l'épopée de la Libération. Ainsi, les étapes de la carrière du lieutenant-colonel Longuechaud lui auront permis d'être le témoin d'une tragédie durement ressentie au sein de l'armée."
Bonne lecture
Laurent |