La description du sujet
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : Darlan (François) - France |
- | (1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Le pouvoir du maréchal ? de Francis Deleu le mardi 03 février 2004 à 11h27Bonjour,
Il semble évident que Darlan exerçait un pouvoir réel certainement comme amiral d'une Flotte à sa dévotion et comme dauphin désigné du maréchal.
Pourrait-on penser - outre son opportunisme et sa foi en la victoire nazie - que nombre de ses compromissions furent guidées par le souci de "plaire" aux Allemands afin d'éviter le retour d'un Laval évincé à son profit? Pétain, qui n'appréciait pas Laval, ne devait pas être insensible à cet aspect des choses. Plutôt que de se voir imposer par l'Allemagne, un ministre exécré des Français, Pétain fut probablement enclin à approuver les initiatives malheureuses de son dauphin. Entre la peste et le choléra....
Pétain fut-il pour autant dessaisi du pouvoir réel ? Je n'en sais rien! En tout cas, il était parfaitement informé de tout ce qui se tramait.... par ses courtisans et par la diplomatie US à laquelle rien n'échappait.... parfaitement informée qu'elle était par des collaborateurs proches de Darlan - si l'on en croit William L. Langer ( Le Jeu américain à Vichy ).
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |
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