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Au ravin du loup - René Mathot
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Heeresgruppe - Allemagne
-

Groupe d'armées.


Historiographie
-

Ensemble des documents historiques concernant une période donnée.
(Merci Laurent PP)

-

La recherche, l'établissement et l'analyse en vue d'une synthèse critique de "toutes" les lectures historiennes d'un événement ou d'une période. (Vichy, Indochine, Algérie...)
(Merci René)


hypercritique
-

Voir hypercriticisme.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


JRG - Jean-Robert Gorce
-

Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....

Dans ce texte :

Deux manières d’aborder l’histoire... de Jean-Robert GORCE le samedi 20 décembre 2003 à 11h54

Bonjour Laurent, bonjour tout le monde,

Il y a deux manières d’aborder une étude historique.
1) Soit on essaye d’être sérieux, on se donne un sujet et on examine toutes les sources, tous les écrits d’une façon intelligente bien sûr, donc critique et l’on essaye d’en dégager une conclusion sur le sujet étudié. Moi j’appelle cela faire correctement son travail d’historien.
2) Soit pour d’autres raisons que la recherche de la vérité historique, on part de la conclusion à laquelle on veut arriver, on prend les diverses sources qui sont à notre disposition, on élimine celles qui sont trop gênantes sous des prétextes fallacieux et on torture les autres jusqu’à leur faire dire ce qui ne peut que conduire à la conclusion que l’on s’est fixé. Moi j’appelle ça au choix : commencer une maison par le toit ou de la malhonnêteté intellectuelle.

Dans le cas qui nous intéresse, le Haltbefehl, on retrouve typiquement ce type de comportement.
D’un côté les historiens honnêtes, sérieux et rigoureux qui disent : « essayons de comprendre pourquoi Hitler a arrêter ses panzer devant Dunkerque le 24 mai 1940 », traitent cette question par la méthode exposée au 1) et arrivent irrémédiablement à la seule conclusion possible, les raisons du Haltbefehl sont purement militaires. C’est notamment le cas de Jean Vanwelkenhuyzen dernier en date à avoir publié un ouvrage sérieux sur la question.
De l’autre côté, deux ou trois mystificateurs qui pour des raisons diverses partent de l’hypothèse « la justification du Haltbefehl doit être diplomatique », appliquent aux divers document une méthode dite hypercritique () et bâtissent tant bien que mal un raisonnement boiteux pour parvenir à leur fin. Ce genre d’individu est assez dangereux car si l’on n’y prête pas garde, où si l’on connaît mal le sujet, leur méthode, qui emprunte pour une grande part à la rhétorique, risque de convaincre.

En ce qui concerne le contributeur au forum voisin, dont vous citez le message, la démarche est évidente. Soucieux de laisser son nom dans l’historiographie contemporaine, il utilise pour cela tous les moyens, quitte à interpréter un document, un témoignage écrit où oral au deuxième, troisième, quatrième, voire, si cela ne suffit pas, à réfuter carrément la pièce par un tour de passe-passe, dont il faut néanmoins admettre l’habileté.
Je ne vais pas revenir en détail sur le côté fallacieux de ses arguments visant à donner une interprétation diplomatique au Haltbefehl, je n’en ai pas le temps ici, et je ne voudrais pas lasser. Je rappellerais simplement l’utilisation qu’il fait du journal de marche du Heeresgruppe A, tantôt s’appuyant dessus (quand cela va dans le sens de sa démonstration), tantôt le traitant sans vergogne de document falsifié (lorsqu’il dérange). Où encore le fait qu’il s’appuie sur un document quasiment introuvable, le Livre blanc suédois de 1946, pour prouver que Goering avait laissé entendre que des propositions de paix généreuses seraient faites par le Führer à la France et à l’Angleterre, « une fois que les panzer auront atteints Calais ». Facile comme démarche. Qui va aller chercher ce document, introuvable et, qui plus est, écrit en suédois ? Le malheur, c’est que ce document, il est déposé à la Bibliothèque Nordique de Paris et que le rapport de Dahlerus, qui y figure bien, non seulement ne raconte ce que notre ami prétend, mais en plus, dit exactement le contraire !!!
Non vraiment, il n’y a rien à tirer des écrits de ce monsieur… à moins que vous ne vouliez un bon roman soporifique…
Heureusement, démasqué depuis longtemps par les historiens sérieux, il est en passe de l’être par un public beaucoup plus large, ce qui ne peut que rendre service à l’Histoire, la vraie.

Bien cordialement,

JRG

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