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L'Armée Secrète - Henri Bernard
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Royale - France 1940
-

La "Royale" désigne la Marine nationale dont l'Etat-major est installé rue Royale à Paris.... non sans quelques arrière-pensées....


FI - Front de l'Indépendance - Belgique
-

Par analogie avec la France, on confond souvent FFI (Forces françaises de l'intérieur) et FI (Front de l'Indépendance), mouvement de résistance belge. Sa création par le Parti communiste belge remonterait à 1941 lorsqu'il fut décidé de réunir les divers groupes armés, comités de lutte syndicale, etc... qui s'opposaient dès 1940 à l'occupant allemand.

Dans ce texte :

Voici quelques précisions... de Prosper Vandenbroucke le mercredi 13 novembre 2002 à 22h06

...avec un peu de retard
En ce qui concerne les mouvements de résistance armée , quinze furent reconnus. C’était plus qu’il n’en fallait, l’individualisme belge joua parfois au détriment de l’efficacité. Cette multiplication, ces imbrications, l’éloignement, les nécessités de la clandestinité entraînèrent souvent des frictions et rendirent difficiles les efforts entrepris pour coordonner le mouvement.
Aussi bien, les réalisations, quoiqu’ inspirées par un noble idéal patriotique, n’étaient-elles pas toujours exemptes d’arrière-pensées idéologiques et de projets politiques portant sur ce que pourrait être le régime de la Belgique le jour où elle redeviendrait libre. L’Armée secrète et la Légion nationale penchaient plutôt vers ce qu’il convient d’appeler la droite. Ces deux mouvements se réclamaient l’un et l’autre de l’autorité royale; la première hypothèse sur laquelle travailla la Légion nationale était qu’un traité paix n’allait plus tarder et qu’il faudrait aussitôt veiller à maintenir l’ordre dans un pays promis aux difficultés intérieures. Le commandant Claser aussi était très proche de Léopold III, dont il avait été à l’Ecole militaire le compagnon de promotion ; ce ne fut sans doute pas la moindre des raisons pour lesquelles il inspira d’emblée au gouvernement Pierlot-Spaak une solide méfiance.
Le gouvernement belge, quoi qu’il en soit, préférait , en tout état de cause, ces groupements d’essence militaire, rompus à la discipline et construit sur un système hiérarchique où l’on respectait les ordres des états-majors. Il se méfiait d’avantage des mouvements sortis de la base et toujours plus ou moins soupçonnés de nourrir des plans subversifs. Le Front de l’Indépendance, par exemple, ne fut jamais vraiment en odeur de sainteté auprès des Londoniens.
Le F.I. se proposait de fédérer les mouvements de résistance. Il n’y parvint pas. Il regroupa cependant 17 organisations, dont deux armées, les Milices Patriotiques et les Partisans Armés. Ceux-ci étaient les durs, les adeptes de l’action directe, un certain nombre avaient forgé leur expérience dans les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne. Raoul Baligand, ouvrier métallurgiste de la région de Charleroi, était leur principal animateur.
Les Partisans Armés se soumettaient aux directives générales du F.I. mais gardaient leur autonomie. Tous leurs cadres étaient communistes. Leurs pertes furent très lourdes.
La plupart des autres organisations de résistance naquirent dans les premiers mois de l’occupation. Le M.N.B. ( Mouvement nationale belge), comptait beaucoup de membres dans la magistrature, la gendarmerie et jusque dans les bureaux allemands.
Le Groupe G, à l’origine quatre jeunes gens puis un petit nombre de résistants émanant pour la plupart de l’Université libre de Bruxelles, était spécialisé dans le sabotage très performant ; ses seules attaques sur les lignes à haute tension firent perdre à l’occupant de 25 à 25 millions d’heures de travail.
Le gouvernement belge de Londres était loin de se désintéresser de la résistance intérieur, mais il fallut attendre l’automne 1942 pour que se concrétise sérieusement l’attention qu’il lui donnait.
C’est à ce moment que l’équipe Pierlot créa, non sans mal, un système institutionnel capable d’agir efficacement. D’une part la Sûreté de l’Etat, dépendant du ministère de la Justice, fut chargée de superviser les mouvements de résistance civile engagés dans la propagande, le sabotage, le renseignement etc…; d’autre part, la Deuxième section du ministère de la Défense Nationale s’occupa des groupes armés, et en particulier de l’Armée Secrète.
Amicalement
Prosper
( source: 1941 par Pierre Stephany paru aux Editions Paul Legrain en 1991)

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