le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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GI - Government Issue - USA |
- | Fantassin dans l'armée américaine ( 1940 à nos jours )
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : La France des GI's de Francis Deleu le dimanche 17 août 2003 à 23h15
Bonsoir,
Effet de mode ou coïncidence? En vitrine des
libraires, un livre qui pourrait trouver sa place au côté du guide du GI:
"La France des GI's. Histoire d'un amour déçu", Elisabeth
Coquart, chez Albin Michel; 255 pp, +/- 16,90 euros.
Nous ne l'avons pas (encore) lu! En attendant, voici ce qu'en
pense Paul Vaute, dans les pages littéraires du journal "La Libre
Belgique":
**** C'est l'histoire d'un singulier retournement d'opinion
publique. En 1944, les Français adulent les GI's qui les ont libérés de
l'occupation allemande. Deux ans plus tard à peine, les "US go home" s'affichent
sur les murs et le tout-venant dit pis que pendre de ces Américains
"voyous", "béotiens", "ivrognes"... Pour expliquer cette dégradation,
Elisabeth Coquart a fait ample moisson de témoignages. Il ressort de son enquête
que les responsabilités sont à tous le moins partagées. Et qu'il y a sans doute
une vérité universelle - on peut d'ailleurs la vérifier de nos jours! - dans ce
commentaire du journaliste Paul Bringuier, daté mars 1946: "Aucune amitié ne
résiste à une occupation militaire, même par des alliés." ****
Question impertinente! En 1940-1944, voyait-on fleurir sur
les murs des graffitis tels que "SS go home" ou "SS heraus"?
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |