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Sous les bombes - Richard Overy
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Une prétendue stratégie de Christian Favre le mardi 11 juillet 2017 à 10h32

Richard Overy démontre de façon plutôt convaincante que si les Alliés Anglos américains avaient consacré autant d’énergie à détruire les infrastructures militaires plutôt que civiles, le résultat aurait été bien plus positif et aurait écourté la guerre. C’est tout le contraire qui s’est fait, on a mobilisé le maximum de recherche scientifique afin d’augmenter la destruction totale des villes. Par exemple en confiant à des architectes le calcul de la vitesse de consommation d’un incendie sur les constructions à Hambourg. On a sans arrêt fait des recherches afin de trouver la bombe incendiaire la plus performante etc. Au lieu de chercher à atteindre avec le maximum de précision en premier l’approvisionnement en pétrole ainsi que bien sûr les usines de production.
L’intention de tuer le maximum de civils et donc d’enfants a été une réalité incontestable

Rapport de l’entretien à Moscou entre Churchill et Staline le 12 août 1942
M. Staline a convenu que le bombardement était d’une extrême importance […]. Il ne fallait pas seulement bombarder l’industrie allemande mais aussi la population. C’était la seule façon de briser le moral allemand.
Churchill : en ce qui concerne la population civile, nous l’avons considérée comme cible militaire. Nous n’avons pas imploré la clémence et nous ne ferons preuve d’aucune clémence.
M. Staline a dit que c’était la seule façon d’agir
Le 1er ministre a dit que nous espérions anéantir les villes allemandes de la même façon que nous avons anéanti Cologne, Lübeck, Düsseldorf etc. De plus en plus d’avions et des bombes de plus en plus grandes. Si nécessaire, comme la guerre se poursuivait, nous espérons anéantir presque toutes les villes allemandes. (ces mots ont eu un effet très stimulant sur la discussion et à partir de là l’atmosphère est devenue peu à peu cordiale)


Bien entendu il fallut trouver un ou des motifs à pareil comportement. L’idée de base a été d’abord d’imaginer que la société civile subissant continuellement ces bombardements aurait pu exercer une pression sur les autorités nazies. Cela n’a pas du tout eu lieu, évidemment, d’autant plus que l’entier de l’infrastructure de la défense passive a été totalement confié à Himmler. Deuxièmement le monde ouvrier fut considéré comme partie intégrante de l’industrie, donc il fallait l’éliminer tout autant que les bâtiments. Ce concept a rapidement été dépassé pour inclure l’entier d’une ville à la destruction.
Pour finir ce qui est arrivé, c’est que l’habitude, et même la routine a pris le dessus sur une indispensable réflexion quant à l’utilité d’un tel comportement. Mais non, on a continué à bombarder aveuglément et massivement les villes, y compris dans les pays occupés. Pour le Havre, on a tout de même trouvé un prétexte qui était la destruction des bases de sous-marins, échec total, par contre grave entrave à la progression des militaires alliés…ce qui a eu lieu aussi ailleurs.
Ce que je trouve particulièrement grave c’est que ce concept, disculpant totalement les auteurs, a fini par entrer dans l’esprit d’une grande majorité, comme le montrent les remarques, par exemple au sujet d’Hiroshima et Nagasaki. On ne se rend même pas compte que ce concept est toujours d’actualité

Hambourg
Les rues étaient couvertes de centaines de cadavres. Des mères avec leur enfants, des jeunes gens, des vieillards, brûlés, calcinés, intacts et dévêtus ; nus et d’une pâleur cireuse, tels les mannequins des vitrines, ils gisaient dans toutes les positions possibles, calmes et paisibles ou très crispés, la lutte contre la mort peinte sur leur visage


Un ou deux responsables des bombardements se sont rendus en Allemagne dès la fin de la guerre. Très vite dégoutés, déjà par les ruines, ils sont rapidement retournés étant entendu qu’ils n’ont pas fait l’effort d’entrer dans un hôpital…surtout ne rien voir d’aussi horrible !
Au final je ne fais aucune distinction entre les enfants martyrs, qu’ils furent juifs ou non, les enfants c’est un tout et c’est l’innocence totale.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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