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La Suisse et la guerre 1933 - 1945 - Werner Rings
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Seconde Guerre Mondiale - SGM
-

Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.


CICR - Comité International de la Croix Rouge - Divers
-

Le site de l’institution :


PS - Poste de secours - France
-

Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.

Dans ce texte :

L'honneur perdu de qui ? de Christian Favre le dimanche 12 juillet 2015 à 06h50

L’importance de l’image dans la diffusion de l’histoire est capitale c’est pourquoi de nos jours l’opinion publique se forge une opinion majoritairement à partir de films TV. Or je doute que les historiens aient vraiment pris conscience de cette réalité, sinon ils ne laisseraient pas passer sans réagir certaines séquences qui ne grandissent pas leur profession. L’exemple qui suit est particulièrement démonstratif.
On sait que pour diffuser l’histoire de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale la ssr (Sté de radio/tv suisse) a réalisé deux films, l’un par la tv alémanique où fut répandu l’effroyable mensonge des trains de déportés juifs à travers la Suisse et l’autre par la tv romande L’honneur perdu de la Suisse. La façon dont les auteurs, tous historiens suisses, prétendent donner une leçon d’honneur est assez, disons, étrange.
Voici une réaction d’une adolescente

"Par rapport à ce qu'on nous a raconté quand on était petit, ben…ça correspond pas trop. Parce que moi, ce que j'ai entendu quand j'étais petite c'était ma grand-mère qui me disait qu'elle allait à la frontière, puis qu'elle allait aider les Juifs…et puis voilà."

Ainsi les historiens, en dénonçant les refoulements des Juifs à la frontière, ce que l’on ne saurait leur reprocher, ont totalement ignoré le fait que des personnes comme la grand-maman de l’ado, avaient œuvré à sauver des Juifs. En laissant cette séquence, imagine-t-on alors la réaction de la grand-maman, si tant est qu’elle était encore de ce monde ? Et la réaction d’autres personnes ayant agi de la sorte ? C’est donc ainsi que ces gens donnent des leçons d’honneur ?
On peut me raconter tout ce que l’on veut, cette séquence est totalement en dehors de ce que l’on attend d’un historien et la profession a bien tort de se taire sur la façon dont la ssr diffuse l’histoire suisse. Rien n’a été entrepris de correct, malgré d’énormes moyens financiers, jusqu’à ce jour pour que le peuple suisse connaisse cette histoire en dehors du commerce et des refoulements, rien du tout.
Je rappelle que seuls en Suisse le bureau de surveillance de la ssr et le Tribunal fédéral ont réagi correctement en interdisant ce film, alors que la Cour européenne des droits de l’homme l’a autorisé. Ainsi cette dernière cour a approuvé cette abominable séquence au nom de la liberté d'expression !
Ces deux films ont été réalisé sous pression idéologique ce qui leur enlève une grande partie de leur crédibilité. Les réalisateurs étaient-ils vraiment libres d’opinion ? Sûrement pas. La liberté des journalistes est donc un mythe et il semble que celle des historiens suisses aussi. Les réalisateurs réagiront en disant qu’au contraire ils ont eu toute liberté de montrer le commerce et les refoulements, certes, mais ils n’ont pas eu la liberté de montrer les faits positifs, comme l’aide aux Résistances, l’aide par les renseignements aux Alliés, le réseau Rado, la Suisse en tant que puissance protectrice, l’achat des maisons de réfugiés à Budapest, l’action de Pilet Golaz pour l’humanitaire….le travail des délégués du CICR.

PS. Je ne suis pas sûr que cette séquence soit toujours dans le film, ce qui en dit long

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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