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Heydrich et la Solution Finale - Edouard Husson
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Barbarossa - Allemagne nazie
-

Nom de code de l'attaque allemande lancée contre l'URSS le 22 juin 1941.

-

Le webslave après un repas de spaghetti ?


Canaris (Amiral) - Allemagne nazie
-

(1887-1945) Brillant officier de marine pendant la Première guerre mondiale, l'amiral Wilhem Canaris est nommé chef de l'Abwehr, en 1935, en même temps que contre-amiral. Canaris adopte dès 1940 une attitude hostile à l'égard d'Hitler et du nazisme. Fut-il un véritable espion ou un allié secret? Sans pouvoir le préciser avec certitude, on peut toutefois affirmer qu'il joua un rôle politique important pendant la guerre, grâce à ses multiples contacts secrets avec l'étranger. Après l'attentat manqué contre Hitler en juillet 44, il sera arrêté comme comploteur et pendu en avril 1945, peu avant la fin de la guerre.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Sérieux ne veut pas dire "vrai" ou "exhaustif" de Etienne Lorenceau le jeudi 05 mars 2015 à 08h55

J'ai lu avec une grande attention cet article dont le sérieux est incontestable.

Comme il inclue pour son analyse une appréciation de la qualité des sources, l'auteur dans son souhait d'être sérieux et incontestable, pêche là où il tente de sauver. Je m'explique: il réduit son étude à la campagne de Russie. Or

- La constitution des Einsatzgruppen ne démarre pas avec Barbarossa mais ils existent auparavant en Pologne, en Czechoslovaquie et les documents existent. Or certains Einsatzgruppen sont déjà constitués pour la Pologne avec plus ou moins les mêmes individus et les réunions préparatoires avec Franz Six, Werner Best, Reinhard Heydrich, Walter Schellenberg définissant les objectifs des Einsatzgruppen pour la Pologne sont de ce fait écarté de l'analyse ... la biaisant lourdement de ce fait.
Je traduirai pour notre site les pages de l'excellent ouvrage de Rossino rapportant les sources concernant les Einsatzgruppen en Pologne

- L'auteur ne mentionne pas les négociations entre la SS et l'armée débutée par Heinrich Müller et le Quartiermaster Eduard Wagner puis, en raison de l'échec de Gestapo Müller, de la négociation réussie de Schellenberg avec le même Wagner aboutissant à la signature de l'accord entre l'armée et la Police

- l'auteur ne parle pas non plus des "dix commendements" auquel étaient arrivés la négociation entre Heydrich et Canaris

-il ne parle pas non plus du travail de chellenberg dans le train d'Himmler sur la coordination entre les Einsatzgrupen en Pologne et la Geheime Feldgendarmerie

-il ne parle pas de l'altercation rapportée entre Canaris et Keitel sur les mésactions des Einsatzgruppen en Pologne et le fait que Keitel ait opposé à Canaris que la décision avait déjà été prise par Hitler avant la campagne et ne le concernait pas... ce que Keitel n'a pas nié à Nuremberg lorsque cela a été rapporté par Lahousen...

- les sources de l'auteur, dans son souci d'image de sérieux, se limitent aux archives documentaires et n'intègrent pas des faits prouvés comme les camions de Rauf, les preuves photographiques, les innombrables témoignages de Juifs victimes et survivants : si chacun de ces témoignages est discutable en raison de la légitime émotion qui y est attachée, leur convergence est un élément de preuve plus éclatant même que les eeffroyables chiffres déshumanisés de Stahlecker qu'adorent l'approche scientifique qui, par la définition meme de sa méthodologie, trahit ses limites et son souci d'image... en perdant de vue que la fin est une recherche d'approcher la vérité et non l'image de l'analyste grâce à l'élévation au Pinacle d'une méthodologie dont il veut revendiquer la supériorité alors qu'elle n'en montre que les limites.

- l'auteur isole les intructions sous forme de livrets au Higher SS à Barbarossa mais Schellenberg dit bien dans ses mémoires qu'il tavaille à ces livrets pour la Yougoslavie et celui qu'il a rédigé pour l'Angleterre (Operation Sealion) a été retrouvé. Ces livrets ne visent pas à définir l'ensemble des tâches des Einsatzgruppen mais celui des Higher SS qui peuvent disposer pour l'aspect exécutif des Einsatzgruppen dont la mission essentielle est différente. La contradiction soulevée par l'auteur ne porte que sur la comprehension des analystes et non sur la contradiction des missions

- Il fait allusion au système des Centrales d'émigration juives qui ont été conçues par Schellenberg à Vienne avant même l'arrivée d'Eichman en Autriche (voire les dates) qui les a mis en oeuvre quelques semaines plus tard (voire Gideon Haussner le procureur éclairé et rigoureux du procès Eichman sur l'incapacité intellecctuelle d'Eichman à concevoir ce type d'organisation)

- il procèsde à un "casting" des analystes historique pour ne pas avoir à traiter de leurs arguments en détail (il s'agit certes d'un article et pas d'un livre) mais ce système de casting permet d'évacuer les preuves factuelles qui pourraient remettre en cause son hypothèse: les arguments des "intentionalistes", des "intentionalistes conditionnels", des "fonctionnalistes modérés", des "fonctionnalistes pures", ne sont pas analysés mais écartés par ce système de classification qui veut se donner un charactère "scientiste" en palçant leur auteur au dessus du lot et se fait réducteur quand il se veut exhaustif.

Par voie de conséquence l'auteur de l'article ne place pas son étude dans un "continuum" qui fait une assimilation entre les communistes, l'intelligentsia et les juifs

J'engage le lecteur "sérieux" à ne pas restreindre son étude à la seule campgane de Russie et suggère la lecture del'ouvrage extrêmement documenté de
Rossino, Alexander B. Hitler strikes Poland. Blitzkrieg, Ideology, and atrocity. 2003 University Press of Kansas - . notamment p 20-24
et
Herbert, Ulrich: Best Biographisches Studien über Radikalismus, Weltanschauung und Vernunft, 1903-1989; © 1996 Bonn - Verlag J.H.W. Dietz Nachf.

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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