le Glossaire de Francis a trouvé : - | Ecole d'historiens, dite aussi "structuraliste" qui explique l'histoire du nazisme moins par la personnalité, les idées et les actes de Hitler que par le mode de fonctionnement du mouvement nazi et de l'État hitlérien. Selon cette école, la politique de Hitler n'aurait pas eu la cohérence qu'on lui prête souvent. Loin d'être un maître absolu, le Führer apparaît comme un "dictateur indécis et faible" (Hans Mommsen). Par sa rhétorique, il justifie ensuite des initiatives prises en dehors de lui et joue donc un rôle de légitimation a posteriori des actions de ses collaborateurs. Il donne à la politique de son régime les apparences d'une cohérence qu'elle n'a pas. La multiplication des centres de pouvoir, la liberté de manœuvre acquise par chaque dirigeant, au nom du Fürherprinzip, les rivalités et les luttes d'influence, enlèvent toute rationalité à la politique nazie.
Voir la définition détaillée proposée par le professeur Enrique León : 
Le fonctionnalisme s'oppose à l'intentionnalisme. (Voir ce terme).
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : Islamo-fascisme et nazislamisme... de françois delpla le mercredi 14 janvier 2015 à 19h36
Islamo-fascisme et nazislamisme, munichois et collabos du « péril vert »… Halte au confusionnisme !
Lettre d’information n° 103 du site de l’historien François Delpla 
Chers abonnés,
Les attentats perpétrés en France ont ouvert une période de débats sur l’essentiel. Mais prenons garde : l’évocation et l’invocation du nazisme, mis à toutes les sauces ces dernières années, risquent de connaître une croissance exponentielle.
Le nazisme est dans l’histoire de l’Allemagne, de l’Europe et de l’humanité un météore unique et non reproductible, qui engendre cependant des nostalgies et des contrefaçons. Les fanatiques des trois principaux monothéismes sont contaminés, et ceux qui se réclament de l’islam puisent une raison particulière de l’être dans le conflit israélo-arabe. Inversement, la politique arabe de Hitler et l’adhésion à ses vues du grand mufti de Jérusalem sont exploitées pour traiter de munichois ou de collabo quiconque rechigne à reconnaître, dans l’islam, un monothéisme moins salubre que les autres.
J’esquisse mes positions de citoyen dans un éditorial flétrissant toutes les variétés d’amalgames et, sur un mode plus léger, dans mon écrin de « perles », gracieusement enrichi par Eric Verhaeghe .
J’ai été heureux d’apprendre qu’un jeune historien, Johann Chapoutot, avait produit en même temps que moi un livre général sur le nazisme –un doublé des plus rares, du moins en France. Le sien porte sur l’idéologie, dont il démontre page après page la très grande cohérence. Il s’en excuse en conclusion par une profession de foi fonctionnaliste : les actes des nazis seraient dus, outre l’idéologie, à une multitude de circonstances matérielles. N’importe : c’est le travail qui compte et qui restera, non la révérence finale devant une approche dépassée. Mais ce travail présente une limite : la genèse de cette idéologie n’est pas dégagée et elle semble sortir de l’air du temps sans égard, cette fois, aux circonstances. En d’autres termes, il reste à raccorder ces délires à la folie hitlérienne, qui a polarisé en un tout inédit et formidablement dynamique les virtualités criminogènes du colonialisme, de l’antisémitisme, de l’eugénisme, du pangermanisme, etc. Ce que mon propre livre s'efforce d'esquisser -car il y a encore du travail pour quelques générations.
Sur Johann Chapoutot toujours, on trouvera ici , outre ma recension de son livre, la mention d’un désaccord sur les projets guerriers de Hitler, qu’il estime cantonnés à l’Europe orientale. C'est du moins ce qu’il vient de répondre, dans le courrier des lecteurs de L’Histoire, à un abonné de ce magazine. Pour compléter ma propre réponse, on peut lire mon article d’Histomag sur les leurres hitlériens pendant la préparation de la guerre, notamment vis-à -vis de la Pologne.
Hérodote (le site) m’a commandé un article sur le fonctionnalisme, qui sera en ligne le 25 janvier. Trois jours auparavant, un dossier sur Hitler du magazine Géo Histoire comportera notamment des propos de votre serviteur sur la passion anti-française du dictateur, et son art de la faire oublier.
Je continue la publication des articles de Marc-André Charguéraud sur les réactions à la persécution des Juifs par les nazis. Ce mois-ci il est question de l’Eglise confessante, sans farder les retards à l’allumage de quelques figures célèbres .
Les idées ici exprimées, et toutes mes études historiques, peuvent faire l'objet de débats sur le nouveau site (grâce à la possibilité de commenter chaque article), sur le forum sur d’autres forums et en particulier le beige ou la Tribune et, last but not least, sous les vidéos qui détaillent le contenu de mon dernier ouvrage : .
Enfin, mon prochain livre est en bonne voie. Il porte sur les rapports entre Hitler et Pétain, une question aussi riche qu'inexplorée, et devrait paraître à l’automne.
Bonne et féconde année à tous
fdelpla
PS.- Si le message s’affiche mal, retrouvez-le ici  *** / *** |