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Au sommaire du n° 63 de Francis Deleu le mardi 23 septembre 2014 à 22h20

+ Panzer - Les Allemands ont-ils fait les mauvais choix ?

L’Armée allemande a‑t‑elle eu un problème avec le char de combat ? À deux reprises, en 1914 et en 1939, elle engage les hostilités en position de force, mais se laisse à chaque coup entraîner dans une guerre longue sur plusieurs fronts. Fatale erreur. Le Reich s’en retrouve chaque fois desservi par l’impréparation de son industrie et le manque de ressources en matières premières. Il en résulte des choix matériels et tactiques surprenants, mais qui ont tous, absolument tous, leur explication.
par Philippe Mavournel

Comment rapatrier 500 000 soldats et 4 000 chars quand on se trouve en RDA et que l’on ne peut plus passer par la Pologne agitée par les grèves de Solidarnosc ? C’est le défi auquel est confronté l’état-major soviétique au moment de l’effondrement de l’URSS. Les Russes sont pourtant des joueurs d’échecs et ils vont réussir un coup de maître diplomatique et logistique pour se tirer de ce bien mauvais pas.
par Jean-Jacques Cécile

La s.Pz.Jäg.-Abt. 521 s’est attribué la tradition de l’Association de la chasse allemande. On ne saurait la contredire. Et pour cause, l’unité dispose de trois fusils de précision : un « Dicker Max » à canon de 105 mm et deux « Sturer Emil » à tube de 128 mm ! Leur terrain de chasse favori ? Les steppes russes. Leur gibier ? Des T‑34 et des KV. Et ces trois « montres d’acier » en font des carnages. Voici le témoignage de l’Oberleutnant Kurt Hildebrandt, lors de l’avance de la 6. Armee sur Stalingrad.
par Laurent Tirone

Du 37 mm et du 57 mm. C’est durant longtemps ce dont doivent se contenter les GIs en guise de canons antichars. Par conséquent, les premières confrontations avec les Panzer en Tunisie, en Italie et en Normandie sont douloureuses. Et pourtant, les Américains apprennent bien vite de leurs erreurs et ne tardent pas à identifier les points faibles des chars allemands. Il va en résulter de beaux succès, notamment dans les Ardennes en 1944 ! Une success story à laquelle personne ne croyait !
par Luc Vangansbeke

Octobre 1943. L’Armée rouge se lance à l’assaut depuis ses têtes de pont sur le fleuve Dniepr. Les troupes allemandes sont balayées. La 23. Panzer-Division résiste pied à pied et livre des combats retardateurs désespérés pour permettre aux autres divisions de se replier. Tenir Krivoï-Rog est sa priorité. Plusieurs de ses unités sont écrasées, mais les Panther et les hommes du général von Vormann tiennent bon, épuisent l’ennemi et finissent, contre toute attente, par reprendre le dessus. Récit.
par Didier Laugier

La poche de Colmar est la dernière grande portion du territoire français encore aux mains de l’Occupant en janvier 1945, après l’échec de ses offensives « Wacht am Rhein » et « Nordwind ». Est‑ce à dire que sa reconquête sera une promenade de santé ? Certainement pas, les troupes de Hausser vont vendre chèrement leur peau. C’est sans compter sur les deux régiments de la Légion étrangère relevant de la 5e DB, le RMLE et le 1er REC, qui vont se couvrir de gloire durant la libération de la ville.
par Pierre Dufour

L’Espagne du début du XXe siècle est ravagée par la guerre du Rif et la guerre civile. L’une et l’autre sont marquées par l’utilisation du char. Pays appauvri par la perte de son empire colonial et les crises politiques à répétition, elle ne dispose pendant longtemps que de Renault FT et de Schneider CA‑1. La conflagration de 1936 change la donne, nationalistes et républicains recevant, de la part de leurs parrains respectifs, des blindés plus modernes qui côtoient quantité de curieux bricolages…
par Yann Mahé

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