le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Bis repetita ! de JARDIN DAVID le dimanche 27 juillet 2014 à 10h43
Bonjour,
Bien que la réponse de A CERRI s'adresse à Emmanuel DE CHAMBOST, je me permets d'intervenir, lecture avec prise de notes de l'ouvrage de Claude BARBIER terminée. Lecture également terminée du site alain.cerri.free.re
Précisons au passage que ce site nous offre un certain nombre de précisions documentaires très intéressantes bien que peu valorisées.
Je ne ferai pas l'affront d'insister sue le fait que la dernière intervention d'A CERRI n'apporte pas d'élément nouveau par rapport à sa présentation générale du livre le 17 février. Personnellement, je l'avais lue et trouvée bien sévère. D'où le bis repetita.
Je précise que je n'ai aucune prétention en matière d'expertise concernant les maquis des Alpes. Le débat doit-il se résumer à un cercle restreint ? Par contre je suis personnellement (hors massif alpin) confronté à la question de la construction d'un mythe, à la difficulté de faire apparaître et surtout admettre la matérialité des faits, perdus sous des vernis résistancialistes, mémorialistes plus ou moins intéressés. Ce n'est pas la question ici.
Les analyses de BARBIER me semblent tout à fait objectives, exhaustives et dépassionnées. Elles offrent une bonne vision d'ensemble, en particulier pour expliquer correctement les motivations successives des jeunes réfractaires puis maquisards, pour détailler les tractations de LELONG, le rôle de CANTINIER et les errements des différentes polices françaises. Cette mise en perspective (absente ailleurs ...) est probablement évidente pour le spécialiste que je ne suis pas. Elle me parait tout simplement indispensable. BARBIER ne réduit pas du tout les jeunes maquisards au rang de fuyards. Il hiérarchise les motivations et confirme la montée aux Glières "en ordre".
Le dernier chapitre intitulé "Souvenirs et mémoires" récapitule la longue marche du mythe, de façon détaillée, étayée ... sans en devenir impersonnelle voire négative envers les anciens des Glières. Au contraire. Il leur est rendu hommage, je tiens à le noter. Bien entendu, la forme d'un tel ouvrage mécontente les gardiens intéressés de la mémoire, et surtout dans le cas présent son président, le général (CR je suppose) JR BACHELET. Lequel, si j'ai bien compris, serait l'ex colonel BACHELET qui a ... mis le pied à l'étrier à C BARBIER lors de son service militaire chez les Alpins. Mais c'était un autre temps ; en 2014, la hiérarchie ne joue plus au sein de la grande muette ...
Il est vrai que nous ne connaissons pas les déclarations verbales de C BARBIER ni le détail de ses conférences ou de sa thèse c'est pourquoi je m'en tiens au livre.
C BARBIER nous décrit très précisément la façon dont les auteurs successifs vont traiter le mythe des Glières, hommage à DALOTEL compris. A CERRI étant cité deux fois, son site mentionné, mais probablement pas avec toute la reconnaissance respectueuse attendue. Le cheminement historiographique (pour le coup inédit) de BARBIER est simplement passionnant ! Ecrire que BARBIER ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes en s'attribuant la découverte d'une non-bataille est donc profondément malhonnête. Je précise aussi que le style BARBIER reste accessible, précis sans en devenir pédant. En tout cas il ne mérite pas les qualificatifs mesquins dignes du rapport prof/élève et probablement destinés à détourner le chaland.
La conclusion de BARBIER mérite la désignation de "résumé" tant elle pose, en six pages, toutes les données de l'affaire.
Pour en terminer, j'ai trouvé les annexes bibliographiques quelque peu tarabiscotées, rendant la consultation hasardeuse. Avec la cartographie totalement déficiente (à quand une collaboration transversale entre Histoire et Géographie ?), ce sont les deux critiques légères que je formulerais.
Tout en recommandant la lecture de cet ouvrage de référence, sur le plan national comme sur le plan régional.
JD *** / *** |