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Le maquis de Glières - Claude Barbier
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


AS - Armée Secrète
-

En Belgique: nom définitif donné le 1 juin 1944 à la Résistance belge après la fusion de plusieurs groupements de résistance.

-

En France. Sous le commandement du général Charles Delestraint, l'AS tente de coordonner les différents mouvements de résistance. L'AS trouvera se place dans la Résistance avec le développement des maquis qui offrent aux militaires la possibilité d'encadrer des "troupes".


FTP - Francs-Tireurs et partisans - Résistance (France)
-

Francs-tireurs et partisans appelés également "Francs-tireurs et partisans français" (FTPF) : mouvement de Résistance intérieure, d'obédience communiste, dirigé par Charles Tillon. Les FTP prônaient l'action armée (attentats et sabotages) contre l'occupant.

Dans ce texte :

Un pétard mouillé tendancieux ! de Alain Cerri le samedi 26 juillet 2014 à 19h43

Quoique lassé par cette fausse polémique soulevée par l’ouvrage de Claude Barbier, que je considère, de ce point de vue, comme un pétard mouillé, je me permets tout de même de répondre à votre message dans la mesure où vous citez mon nom (même si vous l’orthographiez mal : je m’appelle Cerri) à propos d’une phrase du livre susmentionné que j’aurais contestée.

Comme, de votre propre aveu, vous n’êtes pas « un spécialiste des Glières », c’est-à-dire que vous avez sans doute peu étudié la question ou que vous l’avez étudiée depuis peu, je comprends que, pour vous et une partie du grand public, le livre de Claude Barbier puisse constituer la « référence sur Glières », car il paraît effectivement assez bien écrit, assez bien documenté et assez intéressant (j’insiste sur les termes « paraît » et « assez » !).

Toutefois, aux yeux de ceux qui s'intéressent de longue date et de près à l’histoire des Glières, non seulement Claude Barbier enfonce des portes ouvertes et n’apprend absolument rien de nouveau sur les événements, mais encore et surtout il donne une interprétation tendancieuse de ceux-ci en affirmant notamment (cf. page 143) que les maquisards sont montés aux Glières, non pour réceptionner les armes promises par les Anglais, mais pour se cacher !

En effet, d’une part, si la légende, issue de la propagande de guerre et exaltée par le gaullisme dans les années soixante, se perpétue toujours, quoique de manière très atténuée, dans certaines publications et une partie du grand public, les gens avertis savent, depuis au moins vingt ans (exactement depuis l’enquête de l’historien Alain Dalotel, publiée dans Le maquis des Glières, Plon, 1992), que, s’il n’y a pas eu de grand combat entre les maquisards des Glières et les soldats allemands le 26 mars 1944, il y a tout de même eu des affrontements entre maquisards et policiers français, puis miliciens (dès le 5 février 1944 à Thônes, où mon père a échappé à une fusillade), et entre maquisards et miliciens, puis soldats allemands le 26 mars au matin (au Lavouillon) et au soir (à Monthiévret, où mon père était chef de groupe) après pilonnage d’artillerie et bombardement aérien durant plusieurs jours, événements sanglants que Claude Barbier omet de rappeler et qui caractérisent pourtant une bataille !

D’autre part, la plupart des maquisards des Glières ne sont pas montés sur le plateau pour s’y cacher. Dans son livre, Claude Barbier modère ses propos, mais écrit tout de même à la page 143 : « […] la nécessité de se prémunir des attaques du maintien de l’ordre – se cacher donc – passait avant la réception des armes. » Pourtant, il est absolument incontestable que le capitaine Romans-Petit (organisateur de l'Armée secrète dans l'Ain et chef de l'A.S. en Haute-Savoie de fin novembre 1943 à début février 1944) a donné, fin janvier 1944, pour mission au lieutenant Tom Morel, chef des maquis de Haute-Savoie, de réceptionner les parachutages promis par les Anglais avec quelque deux cent cinquante hommes. En outre, le 31 janvier 1944, lorsque la Haute-Savoie est mise en état de siège par l'intendant de police Lelong, ce sont seulement trois camps A.S. (environ cent vingt hommes) qui montent (en colonne organisée et sur ordre) sur le plateau. Le 12 mars, arrivent encore plus de cent vingt hommes du Chablais et du Giffre (de nouveau en colonne et sur ordre, de même que les quatre-vingts F.T.P. montés précédemment), et c’est seulement le 18 mars que le bataillon des Glières atteindra son effectif définitif d’environ quatre cent cinquante hommes qui affronteront les miliciens français et les soldats allemands du 20 au 26 mars 1944. Sachant que le plateau était encerclé par les forces de l’ordre depuis le 13 février, que les bombardements allemands avaient commencé le 12 mars, annonçant les troupes terrestres, on ne montait pas vraiment aux Glières pour se cacher ! De toute façon, pourquoi, s’il s’agit de se cacher à tout prix, des camps de maquisards restent-ils dans les vallées ou refusent même de monter aux Glières, tel celui du secteur A.S. de Saint-Julien-en-Genevois ?

Bref, loin de constituer une révélation ou une référence sur les Glières, le livre de Claude Barbier n’est qu’une interprétation tendancieuse de plus qui n’apporte pas grand-chose sinon une notoriété fugace à son auteur à la suite de ses déclarations fracassantes à la presse ou lors de conférences publiques en 2012.

La bataille des Glières

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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