La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
| - | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte : L'Espagne au dictionnaire de la Shoah de Francis Deleu le mercredi 12 février 2014 à 15h10
Bonjour,
Le Dictionnaire de la Shoah ne s'attarde pas sur le cas de l'Espagne. L'article résume brièvement ce que nous savons déjà (page 211) : "Officiellement neutre durant la Seconde Guerre mondiale, l'Espagne franquiste a sauvé plusieurs milliers de Juifs menacés d'extermination dans l'Europe occupée par les nazis. De 20 000 à 35 000 réfugiés juifs ont transité par la Péninsule pour rejoindre une autre destination; un peu plus de 3 000 personnes ont bénéficié d'une protection diplomatique de leur pays (Roumanie, Bulgarie et surtout Hongrie) ; quelques centaines de ressortissants espagnols ont été rapatriés. Toutefois, l'intervention de Madrid en direction des Séfarades [*] de France et de Grèce révèle les ambigüités de cet engagement. Deux principes ont guidé celui-ci : l'absence de toute discrimination religieuse ou raciale, d'une part; le refus d'un établissement juif permanent sur le sol ibérique, 450 ans après l'Expulsion, d'autre part. D'où l'accueil des réfugiés arrivant aux frontières mais une incitation ferme à quitter rapidement le territoire; de multiples atermoiements à l'heure d'évacuer les protégés espagnols (cf. le convoi en attente de rapatriement à Bergen-Belsen); des consignes de « passivité » données aux ambassadeurs en poste, et une réduction drastique du nombre de nationaux pouvant prétendre à une prise en charge consulaire (500 en France, 640 en Grèce); le rôle majeur des diplomates sur le terrain (B. Rolland, S. Romero Radigales, J. Palencia, A. Sanz-Briz). Dans le même temps, Franco a abandonné aux nazis ses « apatrides indésirables », plusieurs milliers d'exilés républicains déportés pour faits de résistance, dont 5 000 sont morts à Manthausen.
On ne saurait nier la contribution de l'Espagne au sauvetage des Juifs espagnols ou étrangers. Pourtant, en retardant délibérément l'acheminement de personnes « rapatriables » selon les critères du Reich, le gouvernement de Franco porte aussi la responsabilité d'avoir délaissé nombre de Judéo-Espagnols qui auraient pu être sauvés. De 120 000 à 160 000 Juifs séfarades originaires des Balkans ou d'Europe occidentale ont été victimes de la Shoah. Depuis 2005, l'Espagne célèbre le 27 janvier « Jour officiel de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité ».
" Bien cordialement,
Francis.
[*] Séfarade : au sens très large du terme qui appartient à la branche ibérique du peuple juif. Pour plus d'infos voir l'article proposé par Ben El Mehli.*** / *** |
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