 La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Patates, rutabagas, topinambours et doryphores de Francis Deleu le samedi 16 mars 2013 à 19h37
Bonsoir,
Merci pour ces précisions qui ne contredisent pas les informations publiées par Sauvy en 1985.
A mon tour de soulever une rumeur. En l'absence de pommes de terre réquisitionnées par l'occupant, disait-on, ce sont le topinambour et le rutabaga qui garnissaient l'assiette de nos parents ou grands-parents pendant la guerre.
Or selon Sauvy, les prélèvements allemands en pommes de terre ne sont que de 2% de la production (selon le rapport de la Commission sur le coût de l'Occupation). Pourquoi dès lors cultiver le rutabaga et le topinambour qui n'exigent pas moins de main-d'œuvre que de cultiver la pomme de terre.
Est-ce le doryphore et le manque d'insecticides qui expliqueraient l'abandon de la culture des pommes de terre au profit des topinambours / rutabagas, plus résistants aux ravages de ces bestioles rapaces ?
Un souvenir de ma prime enfance appuie ma démonstration. Peu avant ou peu après la Libération (?), au moment de la croissance des plants de pommes de terre, j'accompagnais mon grand-père dans la chasse aux doryphores qui proliféraient dans le potager. Je suppose que les fermiers ne disposaient pas de moyens suffisants pour faire face à ce péril qui ravageait leurs champs.
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |
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