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Pétain - Marc Ferro
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Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Abwehr - Allemagne nazie
-

Service de renseignement et de contre-espionnage allemand sous la direction de l'amiral Canaris.
De son nom complet : Amtsgruppe Auslandnachrichten und Abwehr.
En abrégé: A.Ausl./Abw.


Action Militaire - AM

Bureau Central de Renseignements et d'Action - BCRA - France libre
-

Services secrets de la France libre à Londres, dirigé par le colonel Passy.


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Sicherheitsdienst - SD - Allemagne nazie
-

Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)


CFLN - Comité Français de Libération Nationale - France libre
-

Créé le 3 juin 1943 à Alger. Il s'agit de l'amorce d'un véritable gouvernement né de la fusion de celui d'Alger (Giraud) et de celui de la France Libre à Londres (de Gaulle). La co-présidence en est assurée par les deux généraux jusqu'au 9 novembre 43, date de la décision de refondre le gouvernement sur la double base de la séparation du commandement militaire et du pouvoir politique et, de l'entrée de représentants de la Résistance intérieure et des partis. Le général Giraud gardera le commandement militaire. La création, le 17 novembre suivant, de l'Assemblée consultative provisoire d'Alger entérinera cette situation.


DGSS - Direction Générale des Services Spéciaux - France
-

Née à Alger, en 1943, de la fusion du BCRA (Bureau Central de Renseignements et d'Action) et des Services Spéciaux du général Giraud.

-

Parcours dans le dédale historique des services secrets de la République :


OSS - Office of Strategic Service - USA
-

Service de renseignements américain.

Dans ce texte :

L'énigmatique Monsieur Paul de Francis Deleu le jeudi 28 février 2013 à 11h24

Bonjour,

En 1943 à Alger, Jacques Soustelle est nommé par le CFLN (Comité Français de la Libération Nationale) à la tête de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux). La DGSS était née de la fusion du BCRA (Bureau Central de Renseignements et d'Action) et des Services Spéciaux du général Giraud. Ce dernier n'en faisait qu'à sa tête et activait ses propres réseaux en concurrence avec ceux de la France Libre.
Jacques Soustelle, dans son livre Envers et contre tout, relate ses démêlés avec l'intraitable Giraud. C'est ainsi qu'apparaît un certain PAUL désigné sous son seul prénom. Tout Ldégiste attentif aura deviné qu'il s'agit de Paul DUNGLER.
Confions la plume à Soustelle (les textes en italiques ainsi que les parenthèses sont de Soustelle) :

***** Pendant que l’on mettait peu à peu sur pied la machinerie complexe qui devait, en France même, renforcer l’action militaire des armées alliées, notre attention fut plus d’une fois attirée sur les étranges liaisons que le général GIRAUD entretenait hors d’Afrique du Nord. A vrai dire, nous avions tous autre chose à faire que de nous égarer dans ce labyrinthe où GIRAUD lui-même ne semble pas avoir disposé d’un fil d’Ariane. Pour donner un exemple de ces activités, retrouvons en France, où il a été parachuté par l’O.S.S. malgré l’interdiction formelle du chef du Gouvernement, le fameux « Paul », homme de confiance du général GIRAUD. Aussitôt arrivé il se rend à Vichy : « Il se dit chef de bataillon de l’armée Giraud et envoyé par le général GIRAUD pour sonder les milieux politiques de Vichy et tout particulièrement le Maréchal en vue d’un retour de GIRAUD à la tête des troupes françaises », nous dit un rapport.

Un réseau nous câble le 1er février qu’on négocie à Vichy le retour de GIRAUD, qui prendrait la tête du Gouvernement. Qu’y avait-il de vrai dans tout cela ? J’incline à croire que « Paul » était un homme d’imagination ; sans doute alla-t-il bien au-delà de ses consignes. Il est pourtant raisonnable de supposer qu’il en avait, car, sinon, pourquoi le général GIRAUD aurait-il déployé tant d’efforts pour l’envoyer en France ? Ce qui est sûr, c’est que de Paul était muni de matériel radio et de codes pour communiquer avec Alger. Il entre en relation, à Vichy, avec un certain JEANTET, qui semble à même d’approcher facilement le Maréchal. Là encore, est-ce du bluff ? Toujours est-il que JEANTET affirme avoir exposé au Maréchal le plan tendant à faire revenir GIRAUD à Vichy, et que le « Chef de l’Etat » lui a donné son accord. Mais il reste à obtenir l’approbation des Allemands ou tout au moins de certains Allemands. Voilà PAUL et JEANTET en route pour Nice, où toute une clique équivoque de trafiquants, qui partagent leurs profits avec certains officiers allemands, les accueille à bras ouverts. « Max », capitaine de l’Abwehr, est admis dans la confidence. On élabore un plan d’action et même un « plan de paix ». JEANTET assure (ou affirme qu’il assure) la liaison avec Vichy ; Max rend compte (ou feint de rendre compte) à l’Abwehr à Berlin. Paul met en action son émetteur, mais ne parvient pas à prendre le contact (entre-temps, la D.G.S.S. avait été créée et contrôlait déjà les transmissions. On décide alors de toucher NOGUES à Lisbonne. En attendant, PAUL, JEANTET, les trafiquants niçois, le capitaine de l’Abwehr, le colonel SCHREIBER du Verdindungsstab, devenus grands amis, déjeunent et dînent ensemble, s’offrent des réceptions à Nice et à Vence, et, d’une façon générale, font tant de tapage qu’enfin, au printemps, le Sicherheitsdienst entre en scène. On sait quelle rivalité farouche n’a cessé d’opposer les services d’Himmler, chef de la Gestapo et du S.D., à ceux de l’armée allemande. Belle occasion pour les hommes du Führer noir de démontrer l’incapacité de leurs adversaires.

La Gestapo retrouve la trace de PAUL ; elle découvre qu’il a organisé des groupes clandestins de résistance en 1942-1943 ; elle retrace les circonstances de son arrivée en France, parachuté par un avion allié. Et des officiers allemands se commettent avec cet agent ennemi ! Le scandale retentit, nous le savons, jusqu’à Berlin : Himmler envoya un de ses collaborateurs immédiats, le Dr Kuhlmann, pour procéder à une enquête. Tout le monde fut arrêté. PAUL emprisonné à Lyon, MAX rappelé en Allemagne, le colonel SCHREIBER limogé. JEANTET partit changer d’air en Italie. Les Français impliqués dans l’affaire restèrent en liberté ; mais la police de LAVAL avait été alertée, sans doute par le S.D. Aussi l’atmosphère de Nice devint-elle vite malsaine pour l’équipe, qui dut bientôt décamper. *****
Cette version de la mission de DUNGLER me semble la plus proche de la réalité.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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