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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Tépain - Trahifice ou sacrison ? de Philippe Ballarini le jeudi 02 août 2012 à 20h57
Après tout, moi aussi j'ai le droit d'utiliser des titres provocateurs, non ? ;o)
Bonjour,
Il y a longtemps de cela, un très vieux monsieur de plus de 90 ans, à qui je rendais visite de temps à autre, devenait doucement gaga en attendant que la Camarde ne le fauche. Ce gentil monsieur, que j'aimais bien, me sortit un jour l'antienne "Ah ! Pétain ! C'était un brave homme !" Considérant qu'il ne m'appartenait pas de faire une leçon d'histoire à un monsieur qui avait le double de mon âge, je ne pipai mot, préférant changer très vite de sujet de conversation : l'état des nappes phréatiques, l'avenir de la lombriculture, les dangers que représente la processionnaire du pin...
Où suis-je en train d'en venir ? C'est simple. Je ne blâmai pas ce vieillard qui avait un pied dans la tombe, considérant qu'il avait ses (bonnes ?) raisons pour (dé)parler ainsi : après tout, il s'était passablement enrichi en fournissant du matériau à l'organisation Todt pour la construction des jolis bunkers en béton qui ornent encore nos plages atlantiques. Ce qui me turlupine, c'est la question suivante : comment aujourd'hui des gens qui n'ont pas tiré profit de l'occupation et du régime de Vichy peuvent-ils éprouver une sorte de nostalgie de l’État français de Philippe Pétain ? Avez-vous quelque idée sur la question ? Entre nous, hormis si leurs parents étaient de fervents défenseurs de la collaboration (j'en ai connus qui étaient dans ce cas), je ne vois pas.
Un précision : mon interrogation est sincère et non provocatrice.
PB *** / *** |