le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Du Canon de Paris en 14/18 au Canon de Londres en 1944. 1er Épisode de Serge Desbois le dimanche 17 juin 2012 à 14h52
Comme chacun le sait, la « Grosse Bertha » n’a jamais été le canon qui a tiré sur Paris. C’était un gros calibre certes, 420 mm, mais de portée 12 km. Dans l’imaginaire populaire des Français, elle s’identifiait à une espèce d’icône : une femme allemande de forte corpulence au prénom vieillot et comme nous disions à l’époque, il ne pouvait y en avoir qu’en Allemagne. En réalité, Bertha était la fille du marchand de canon Krupp.
Ce nom a envahi la France et même en 1918, nos grands mères en banlieue disaient : « Ça tonne sur Paris, c’est la Grosse Bertha »
Tout le monde parlait de la « Grosse Bertha ». Un canon allemand « le Lange Max » à longue portée (380mm, 17 mètres de long, 40 km de portée) a donné aujourd’hui son nom à un chemin de Coucy le Château, « chemin de la Bertha » qui desservait un bois où se trouvait non pas une Bertha mais un canon Max. ( 49°31’38’’ N / 3°18’17 ‘’ E)
Le vrai canon qui tirait sur Paris au delà de la ligne de front, le Parisener Kanonen avait une longueur de tube de 36 m et une portée autour de 126 km. Pour le calibre, 210mm.
les obus étaient numérotés de 1 à 67. Le métal travaillait à l’usage et au 67 ème coup le calibre à la gueule atteignait les 240 mm. Il fallait changer le tube de…175 tonnes.
L’empereur d’Allemagne a assisté au premier tir sur Paris.
Les 3 emplacements des Parisener Kanonen ont été « le Mont de la Joie » (2 canons, peut-être trois), Bruyères sur Fère et Beaumont sur Beine. Ils ont été démontés ou remontés suivant les aléas du front et aussi par les pannes. Ils étaient repérés par l’aviation française et souvent encadrés par des tirs de notre artillerie du front.
La campagne de tir sur Paris s’est échelonnée du 23 mars 1918 au 15 août avec des périodes d’interruption.
303 obus atteignirent Paris et sa banlieue causant la mort de 256 personnes et en en blessant 620 autres.( « L’Illustration » du 4 janvier 1919) *** / *** |