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Site personnel de F. Delpla, Historien 1939-45 - François Delpla
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


RSHA - Reichssicherheitshauptamt - Allemagne nazie
-

Office Central de la Sécurité du Reich créé en 1939 avec à sa tête Reinhard Heydrich. Après l'assassinat de Heydrich par la Résistance tchèque à Prague, le 8 juin 1942, le poste est confié à Ernst Kaltenbrunner.
Le RSHA comprend 7 divisions (Amt - Ämter au pluriel):
- Amt I : Service du personnel pour l'ensemble du RSHA.
- Amt II : Questions administratives, économiques et droit.
- Amt III : Inland SD (Sicherheitsdienst) - Service de renseignement et de sécurité intérieure.
- Amt IV : Gestapo - Recherche des adversaires du régime et répression.
- Amt V : Kripo - Police criminelle
- Amt VI : Ausland SD (Sicherheitsdienst)- Service de renseignement et de sécurité à l'étranger.
- Amt VII : Documentation, études et recherches idéologiques.


SA - Sturmabteilung - Allemagne nazie
-

Section d'assaut. Les SA constituaient les troupes de choc du NSDAP (parti nazi)formées en 1921 par Ernst Röhmer. Les SA jouent un rôle essentiel dans le putsch de la Brasserie en novembre 1923 ainsi que dans les combats de rue pour la prise du pouvoir par Hitler. Peu après la Nuit des longs couteaux, en 1934, Hitler se débarasse des principaux chefs SA devenus dangereux pour lui.

-

Pour les distraits!
SA signifie également "Société Anonyme"... des fois où!


SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie
-

Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Une brèche à élargir de françois delpla le mercredi 08 février 2012 à 05h21

Tout le mal que je souhaite à Brayard, c'est qu'il avance gaillardement sur la voie nouvelle qu'il a ouverte; qu'il y ait dans sa vie et son oeuvre un "avant" et un "après" l'apparition supéfiante, dans son analyse, et qui plus est dans le titre d'un livre, de la notion de complot nazi. Car une autre évolution est toujours possible, le retour frileux au bercail, dans une prétendue "communauté historienne" cimentée par la mise à mort d'un bouc émissaire, Edouard Husson en l'occurrence. Cf. mais aussi .

Quant à moi, je vois chaque jour un peu plus dans la notion de folie hitlérienne le concept qui permet de dépasser les contradictions, non pas certes en claquant des doigts mais au prix d'un énorme travail qui ne fait que commencer.

Cette folie consiste à croire que les Juifs sont vraiment des bacilles, ou des parasites végétaux, en lutte mondiale contre la Création et en passe de la détruire. C'est écrit noir sur blanc dans Mein Kampf et, comme rappelle Nicolas, dans les discours sur lesquels l'agitateur fonde son succès, dès 1920. Folie individuelle, dis-je, c'est-à-dire que nul autre ne la partage. Il faut toujours qu'il soit là pour donner l'impulsion. Et il le fait, avant tout et constamment, au moyen d'organisations qu'il dirige en autocrate et qui croissent elles-mêmes en Allemagne à la façon du cancer juif qu'il décrit (car il y a dans tout cela beaucoup de mimétisme, et dans ses tirades contre les Juifs une belle dose d'autoportrait) : parti nazi, SA, SS, SD, RSHA.

Le meurtre des Juifs (et là-dessus Husson reste très en pointe par rapport à Brayard) a avant tout une valeur religieuse. La Providence a chargé Hitler de les détruire et d'effacer par là les traces de leur grande victoire historique, vieille de 2000 ans, c'est-à-dire le christianisme, entendu comme une morale des faibles, condamnant le meurtre.

Ce qui serait presque davantage à expliquer que le meurtre, c'est le non-meurtre des Juifs, pendant si longtemps. Il y a une explication par l'engrenage : il faut habituer petit à petit les esprits et les structures, et tout bien pesé le processus est rapide. Mais l'essentiel est ailleurs : le nazisme subordonne tout à son but militaire et territorial. C'est une machine de guerre, qui doit servir à germaniser d'immenses territoires en Europe de l'Est, mais aussi à tenir en respect trois autres grandes puissances qui seront autorisées à subsister : Grande-Bretagne, Etats-Unis et Japon. Et les deux premières, au moins, on sait bien qu'on ne les déjudaïsera pas, à vue humaine. On prévoit donc dès le départ un compromis, en vertu duquel la solution envisagée est l'émigration plus que le meurtre, et les Juifs sont plus utiles comme otages vivants que comme pile de cadavres.

Et c'est lorsque Churchill prend la barre anglaise, empêchant de tirer immédiatement les dividendes du triomphe sur la France, et surtout lorsque à Mers el-Kébir il montre de quoi il est capable en matière de non-respect de la vie humaine, que Hitler voit rouge et considère que la Providence lui commande d'être impitoyable.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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