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Les Lieux Secrets de la Résistance. Lyon, 1940-1944 - Serge Curvat, Denise Lallich, Chantal Odet, François Guillin, Henri Hours
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Aubry (Henri) - Résistance (France)
-

Membre du mouvement "Combat", chef régional de la région R2 (région de Marseille).Il est nommé chef d'Etat-major de l'AS (Armée Secrète) après l'arrestation de Morin-Forestier en mars 1943


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Hardy (René) - Résistance (France)
-

Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


rafle - Vichy
-

Spécialité de la police française aux ordres de l'occupant nazi ou de Vichy. La plus connue est la grande rafle du Vel' d'Hiv' (voir ce terme).
On le sait moins, la rafle du Vel' d'Hiv' a été précédée de quelques autres:
- 14 mai 1941: arrestation de 3.700 Juifs allemands, tchèques et polonais qui croyaient avoir trouvé refuge en France. "Parqués" dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande.
- 20 août 1941: arrestation à Paris de 4.000 Juifs. Direction Drancy.
- 6 décembre 1941: arrestation de 1.000 notables et intellectuels, presque tous Français, envoyés au camp de Compiègne.
- 16 et 17 juillet: Vel' d'Hiv'.
Les rafles ne se limitent pas à la zone Nord (occupée). Le 26 août: les Juifs de la Creuse qui avaient cru trouver refuge dans ce département sont pourchassés; les 26/28 août c'est le tour de Lyon et de Marseille. La liste est longue. Le calvaire des Juifs ne fait que commencer....


MUR - Mouvements Unis de la Résistance - Résistance (France)
-

Créée à l'instigation de Jean Moulin en janvier 1943, l'organisation fusionne les trois grands réseaux de la Zone Sud: "Combat", "Libération-Sud" et "Franc-Tireur".

Dans ce texte :

Bien sûr, mais... de Nicolas Bernard le jeudi 06 octobre 2011 à 19h48

Pourquoi le dossier Aubry ne semble-t-il pas intégralement consultable ? Pas la moindre idée (sincèrement). Il faudrait que je me re-penche sur les évolutions de la législation relative aux archives. En tous les cas, croyez que je déplore ces restrictions d'accès.

Par ailleurs, je vous rejoins tout à fait sur la nécessaire prudence à adopter devant tout témoignage et tout document (qu'ils émanent ou non d'une puissance totalitaire). Comme vous le faites remarquer, au-delà du souci des auteurs de rapports de se faire mousser, ou au contraire de camoufler leurs responsabilités, "ils ne sont pas exempts d'approximations et même d'erreurs, volontaires ou non: dates, patronymes, etc."

Cela dit, je ne vois pas pourquoi Barbie - dont un rapport, probablement du 21 ou du 22 juin 1943, a manifestement inspiré le rapport Kaltenbrunner du 29 juin 1943 - mentirait à ses supérieurs en dévoilant l'identité de l'individu lui ayant donné accès à la réunion de Caluire, à savoir René Hardy.

Supposons en effet un instant que Hardy ne soit pas le traître de l'affaire (mort de rire), et que son évasion du 21 juin 1943 ne soit pas bidonnée (re-mort de rire), bref que René Hardy soit effectivement le super-Résistant que ses zélateurs décrivent. Pourquoi diable Barbie irait-il prétendre à ses supérieurs de Paris que ce diable d'homme travaillerait en fait pour lui ? Il court en effet un risque inadmissible : à supposer, en effet, qu'un collègue de Barbie (du genre Werth ou Dunker ou Dohse, précisément) mette la main sur Hardy, le pot aux roses est découvert, et Barbie promis à passer un mauvais quart d'heure, avec mutation à la clé sur le Front de l'Est ou en Yougoslavie.

Soyons sérieux. Si le rapport Kaltenbrunner, s'inspirant manifestement d'un rapport inconnu de Barbie, inscrit noir sur blanc que René Hardy a livré la réunion, il n'y a pas à en douter : René Hardy a livré la réunion. De cela, les nazis étaient convaincus, comme l'atteste le rapport (dit "Flora") de Dunker rédigé un mois plus tard.

Dunker commet des erreurs, effectivement, et cherche à se mettre en avant, mais relisez sa phrase (p. 30-31 de la version française) : "Multon a ainsi rendu possible l'arrestation, dans le train de Paris, et la remise à la Section de Lyon, de DIDOT [René Hardy], Chef national de la section Sabotage du M.U.R. qui, utilisé par la suite comme contre-agent par la Section de Lyon, a fait arrêter le 25 juin 1943 [sic : le 21 juin 1943] au cours d'une réunion à Lyon MOULIN Jean (alias MAX, alias REGIS), Délégué personnel de De Gaulle, Président du Comité directeur du M.U.R., ainsi que 5 chefs du M.U.R." Il en ressort que là où le gestapiste de Marseille se met en valeur, c'est lorsqu'il rappelle que l'arrestation de Hardy, qui mènera à celle de Moulin, découle de celle de Multon, dont il est responsable. Bref, un bon mois après la rafle de Caluire, Dunker est si convaincu que cette dernière est imputable au retournement de René Hardy qu'il s'y associe pleinement en insistant lourdement sur son propre rôle dans l'arrestation de Multon...

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