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La guerre de 70 - Francois Roth
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

La bataille de Bry sur Marne de ALEXDEROME le mardi 24 mai 2011 à 18h12

Le 30 novembre 1870, la 2eme armée française commandée par le général Ducrot, partie de Vincennes, franchit la Marne par des ponts de bateaux à plusieurs endroits. Une couverture est assurée par les batteries qui tirent du fort de Nogent. Le 113 de ligne réussit à s'emparer de Champigny après avoir traversé la Marne à Joinville-le-Pont.
La division du général Maussion après d'apres combats reusssit à prendre pied à Bry-surMarne. L'objectif est le village de Villiers sur Marne. En face ce sont les Wurtembourgeois (7 Inf.reg.). Leur mitraille cloue au sol les Français. Pendant ce tempslà, le général d'Exea ne bouge pas de l'autre rive de la Marne.
Les batteries françaises entre Bry et Villiers sont prises à revers par les Saxons, libérant ainsi les Würtembourgeois pris sous le feu des canons français.
Les pertes en hommes sont énormes et les régiments français commencent à se désorganiser. Le général d'Exea decide de ne pas franchir la Marne.

Le 4eme Zouave va s'illustrer dans la bataille, chargé de prendre les hauteurs de Bry, ils bousculent l'ennemi en s'engageant dans un chemin étroit, au pas de course en escaladant la pente. Malheureusement, malgré cet élan héroïque, les zouaves seront stoppéssur le plateau de Noisy le Grand.
A leur tête, le capitaine marquis de Podénas est blessé mortellement. Son monument est proche à celui de Franchetti

Le général Ducrot se rend compte de l'inutilité de ces efforts fait replier les soldats dans le village de Bry.
La nuit est consacrée à fortifier les positions.
La nuit du 30 nov. au 1er dec. est consacrée à soigner les blessés par un froid de -10°. Les troupes, épuisées restent sur leurs positions, mais ce temps perdu profite aux Allemands pour renforcer leurs positions.
A 7 heures du matin, à Champigny, les Würtembourgeois passent à l'attaque en poussant des hourrahs. Les troupes françaises commencent à paniquer et refluent vers la Marne où des pelotons de gendarmerie leur bouchent le passage.
A Bry, les Saxons sont repoussés. Les combats ont lieu de maisons en maisons, jardins par jardins. Champigny est repris et résiste aux assauts furieux des Wütembourgeois.
A Bry, reconquis de haute lutte, reçoit la visite du général Trochu et du général Ducrot.

LE COMMANDANT FRANCHETTI

Commandant des éclaireurs de la Seine, il est chargé de se rendre à Bry pour réapprovisionner en munitions les fantassins. Blessé grièvement à la cuisse, il remplira sa mission et mourra le 6 décembre de ses blessures

Les forts de Nogent et de la Faisanderie appuyent les fantassins en bombardant les positions saxonnes.
A Champigny, les Mobiles de la Côte-d'Or perdent leur chef, le colonel Grancey chargeant sabre au clair. C'est au parc de Villiers que les combats sont les plus acharnés mais ils diminuent d'intensité vers 15 H pour prendre fin vers 16 H. Les munitions commencent à manquer. Le général Trochu convoque un conseil de guerre. Les troupes exténuées par 3 jours de combats acharnés, souffrant du froid (la nuit il fait -14°) ne pourront plus remporter la décision.

3 DECEMBRE 1870

A 7 H, Trochu donne l'ordre à ses troupes de repasser la Marne.

Déclaration du général Ducrot:
Vincennes, le 4 décembre 1870;
Soldats,
Après 2 journées de glorieux combats, je vous fait repasser la Marne, parce que j'étais convaincu que de nouveaux efforts, dans une direction où l'ennemi avait eu le temps de concentrer toutes ses forces et de préparer tous ses moyens d'action, seraient stériles.
En vous obstinant dans cette voie, je sacrifiais inutilement des milliers de braves, et loin de servir l'oeuvre de délivrance, je pouvais même vous conduire à un désastre irréparable.

Le 28 janvier, Paris capitulait.
Source
Et Ducrot passa la Marne, Jacques Roblin

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