 La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | La lettre V dans l'alphabet international.
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Dans ce texte : De l'or belge pour les Suisses de Francis Deleu le vendredi 23 juillet 2010 à 11h55
Bonjour,
L'article proposé par Christian ne manque pas d'intérêt.... ainsi que ceux qui précèdent comme L'exode de l'or européen
L'auteur écrit: Cette question en contient une autre: était-il possible de camoufler si efficacement en or allemand l’or provenant du Trésor belge ? Est-il imaginable que même les spécialistes de renommée internationale s’y soient laissé prendre?
Examinons les dossiers diplomatiques de la Confédération aux Archives fédérales et les archives de la Banque nationale suisse.
Un tissu de contradictions! En septembre 1943, Ernst Weber, président de la Direction genérale de la Banque nationale suisse, écrit qu’il n’est pas possible « de déterminer l’origine de l’or qui nous est livré». Et aussi: «Nous n’avons pas la moindre idée... ».
Le Département politique fédéral, en mai 1944, s’exprime dans le même sens, et une nouvelle fois en février 1945: il est difficile, voire impossible, de tirer au clair l’origine des lingots; les lingots prétendument refondus ne portent aucune marque d’origine.
Dans un écrit de la Banque nationale par contre, daté d’août 1944, il est question du «poinçon des lingots» qui semblerait montrer qu’il s’agit d’or provenant de réserves allemandes d’avantguerre. Plus tard, en juin 1946, Alfred Hirs, directeur général de la Banque nationale, déclara finalement que l’or de la Reichsbank avait été livré avec de faux certificats.
Des contradictions? Certes, mais le raffinement du camouflage consistait précisément dans le trouble qu’il suscitait.
Des lingots sans poinçon ou au poinçon falsifié, des lingots sans certificat ou au certificat falsifié, des lingots portant des (faux) numéros d’avant-guerre, des lingots avec ou sans bulletin de livraison anciens collés qui portent à leur tour de fausses dates, tout cela s’est produit. Qui dès lors pouvait s’y reconnaître? Un petit rappel s'impose ! Les deux tiers de l'encaisse/or belge, confié à la Banque de France pour être mis à l'abri aux Etats-Unis, fut "dérouté" - L'or belge et le "Victor Schoelcher" - ou encore - La saga de l'or belge
Les lingots d'or, d'abord entreposés dans les coffres de la Reichsbank, furent refondus sur ordre de Hermann Göring avant d'être livré à la Suisse. Et pour lever tout soupçon sur leur provenance, les lingots furent estampillés aux années 1936 et 1937 avec le poinçon de la Reichsbank (plus précisément le poinçon de la Staatsmünze de Prusse).
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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