le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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LVF - Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme. - Vichy |
- | Créée en 1941, la LVF recrute des soldats français qui, sous l'uniforme nazi, combattent essentiellement sur le front de l'Est aux côtés des Allemands.
Dissoute en 1944, les membres de la LVF, seront intégrés dans une division SS connue sour le nom "La Division Charlemagne".
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Occasion manquée, "cause perdue" et exécution sans jugement de Nicolas Bernard le mardi 13 juillet 2010 à 10h23
La réunion de ces messages pourrait s'avérer intéressante, mais prendrait tout de même un certain temps, et je ne suis pas certain que cette affaire en vaille la peine. L'on constatera d'ailleurs qu'un certain nombre de contributions d'"Ollivier" (qui s'est finalement anonymisé sur LdG - en pure perte) se retrouvent, en substance, dans le livre que publient les éditions Grancher.
Ledit livre accumule inexactitudes et omissions, sans apporter véritablement du neuf sur une affaire dont on est pourtant loin d'avoir fait le tour. Loin d'apaiser les polémiques, il n'est qu'un instrument de la "bataille mémorielle" qui se joue depuis plusieurs années sur ce sujet. Or, elle a par trop accaparé les esprits aux dépends d'autres problématiques intéressant aussi bien la L.V.F. que la Waffen S.S. française, en particulier son idéologie, ou ses atrocités perpétrées sur le Front de l'Est, au point que l'on peut se demander si l'instrumentalisation de ce drame depuis déjà longtemps ne cache pas, également, un souci de faire diversion.
En toute hypothèse, ce Bad Reichenhall est une magistrale occasion manquée, à mon humble avis parce que ses auteurs ne paraissent pas parvenir à se dégager d'une vision du conflit qui n'est autre que celle de la "cause perdue" - plus de développements dans mon article paru sur le site de l'Histobibliothèque.
Je ne me fais, toutefois, aucune illusion : ce livre se vendra, parce qu'il y a un public pour ce type de spectacle. Mon analyse visait en fait à rappeler les limites - nombreuses et considérables - de cet ouvrage, et, surtout, à le replacer dans le contexte des polémiques mémorielles entourant certains épisodes de la Deuxième Guerre Mondiale (j'ai dit "deuxième", pas "seconde").
Pour revenir au fond, je ne suis pas convaincu qu'un tribunal militaire ait été saisi pour juger les S.S. français fusillés, dans la mesure où, à ma connaissance, aucun écrit ne l'atteste, alors que ce type de procédure génère une abondante paperasse. Pas besoin, pour ce faire, de se reporter au livre de MM. Lefèvre & Pigoreau : Jean-Christophe Notin le démontrait, déjà , dans son Leclerc (Perrin, 2005, p. 332 - chroniqué sur le site de l'Histobibliothèque).
Cependant, à supposer que l'ordre de mise à mort émane de Leclerc (hypothèse plausible mais nullement certaine), je ne crois pas davantage à la thèse du "coup de sang" de ce dernier, découlant d'une blessure d'orgueil qu'aurait causée une réplique de l'un des prisonniers, mais je renvoie le lecteur à mon article paru sur histobiblio.com. *** / *** |