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Indigènes - Rachid Bouchareb
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


AFN - Afrique Française du Nord
-

Territoire de l'Empire français.


CEF - Corps expéditionnaire français
-

Formé des forces de la France libre et de l'armée d'Afrique du Nord, le CEF participe de novembre 1943 à décembre 1944, aux côtés des alliés mais sous le commandement du général Juin, à la reconquête de l'Italie.


CEFI - Corps Expéditionnaire Français en Italie - France
-

Voir aussi CEF


FFI - Forces Françaises de l'Intérieur - Résistance (France)
-

Créées par ordonnance du CFLN (Comité français de libération nationale) le 1 février 1944, les FFI réunissent, en principe, l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure. Le 28 août, après la Libération, le général de Gaulle décide leur incorporation dans l'armée régulière et la dissolution de leurs état-majors

Dans ce texte :

Esperia et rien d'autre... de Nicolas Bernard le lundi 14 juin 2010 à 13h21

> Au vu de la composition ethnique du CEFI, je pense pas
> qu'il y ait de stigmatisation spécifique des troupes
> coloniales ou d'amnésie sélective.

Etonnant, tout de même : les Américains, les Britanniques, les Polonais, et j'en passe, se seraient donc fort bien comportés à l'égard des populations civiles, mais pas les coloniaux. Mieux encore, plusieurs témoignages relatifs aux viols commis par nos "indigènes" évoquent les occupants allemands en des termes favorables : voleurs, certes, mais avec courtoisie ! A croire que les Fosses ardéatines ou Marzabotto n'étaient que des accidents de parcours...




> J'ai connu il y a quelques années un ancien sergent qui
> m'a rapporté des cas similaires en Allemagne, mettant en
> cause des troupes originaires d'Afrique noire: "j'ai
> voulu intervenir une fois, et on m'a fait comprendre
> qu'une balle dans le dos, ça pouvait arriver".

Ce qui, ce faisant, me semble relever de la légende urbaine. S'agissant de l'occupation française en Allemagne, le journaliste Marc Hillel, pourtant sans complaisance, a bel et bien montré que les accusations de viols avaient été exagérées, et que les autorités militaires s'étaient efforcées d'imposer une stricte discipline, par directives, rappels à l'ordre, cours martiales et exécutions sommaires des coupables (L'Occupation française en Allemagne, Baland, 1983, p. 105-130). Des viols il y a eu, mais essentiellement des exactions et des bavures isolées, et certainement pas des crimes de masse, même si l'on peut se poser quelques questions - à ce jour, et à ma connaissance, jamais tranchées - dans le cas de la bourgade de Freudenstadt, à propos de laquelle circulent des rumeurs de viols massifs.

En toute hypothèse, Hillel montre bien que ces quelques exactions ont pratiquement cessé en mai 1945, pour aboutir à une réelle fraternisation sentimentale et sexuelle. Il révèle également que ces crimes sont surtout imputables, non pas aux troupes coloniales, mais aux anciens F.F.I. recrutés dans la Ière armée.

D'où les doutes que je nourris sur ces accusations formulées à l'encontre des "indigènes" qui auraient détenu le monopole des atrocités en Italie.



> D'autre
> part, des cas de viols et de barbarie sur des soldats
> italiens prisonniers en AFN à mettre au crédit de troupes
> "indigènes" sont clairement établis (cf étude de R.
> Rainero).

Ne mélangeons pas tout, S.V.P. On parle de viols massifs qui auraient été perpétrés à l'occasion de la libération du territoire italien par le C.E.F. en 1944, ce qui, par delà leur aspect indéniablement criminel, est différent des mauvais traitements infligés aux prisonniers de guerre italiens, car intervenant dans un contexte différent, à l'encontre d'individus différents.

A toutes fins utiles, rappelons que 65.000 prisonniers de guerre italiens avaient été confiés à l'administration française en Afrique du Nord, et que leur détention a été décrite comme "inhumaine", les taux de mortalité en camps français étant six fois supérieurs à ceux tenus par les Américains et les Britanniques (Charles T. O'Reilly, Forgotten Battles. Italy's War of Liberation 1943-1944, Lexington Books, 2001, p. 158).



> A mon avis, c'est le fait de souligner
> l'origine ethnique de ces troupes qui "dérange",
> aujourd'hui, surtout en France, où l'on s'évertue à
> gommer toute différence. Alors parlons simplement de
> "soldats français".

Voyons, vous savez bien ce que sous-tend ce type de discours. Fondées ou pas, les accusations proférées à l'encontre du C.E.F. ont remporté un certain succès depuis sept décennies, au point de monopoliser l'attention. Elles relayaient la propagande communiste italienne, si désireuse de remettre en cause la participation de l'Italie à l'O.T.A.N., tout en faisant le lit de l'extrême droite européenne. De toute évidence, la "honte noire" consécutive aux légendes urbaines propagées par les extrémistes allemands à la suite de l'occupation de la Ruhr par l'armée française en 1923 a fait des petits.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.09 s  3 requêtes