 La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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Dans ce texte : La piètre analyse des historiens suisses de Christian Favre le mardi 08 juin 2010 à 12h22
On sait que beaucoup d’historiens suisses sont très critiques à l’encontre du général Guisan qu’ils accusent d’être un piètre stratège, cela on l’a lu et entendu maintes fois. Quelles sont donc les critiques les plus connues.
1. On lui a reproché l’accord secret qu’il avait établi avec l’armée française. Cet accord prévoyait qu’en cas d’attaque allemande par le sud de la ligne Maginot, les deux armées combattraient ensembles, ce qui sous-entendait par exemple que l’armée suisse laisserait pénétrer les forces françaises en Suisse si les Allemands attaquaient vers Bâle.
On sait très bien qu’Hitler avait donné des garanties aux neutres qu’il respecterait cette neutralité. Guisan avait donc bien compris, et les faits lui ont donné raison, que la parole d’Hitler ne valait rien et que la simple proclamation de neutralité n’était en tout cas pas une garantie anti Hitler. Ce qui fait que déjà avant guerre Guisan n’était pas neutre et avait raison de ne pas l’être.
2. On lui a reproché la stratégie du Réduit c’est-à-dire l’abandon d’une défense aux frontières. Dernièrement encore j’ai entendu l’un de ces historiens prétendre que les constructions des forteresses alpines avaient été faites afin de contenter les Allemands, l’idée étant que l’armée étant retirée dans les Alpes elle ne menacerait pas la Wehrmacht (prière de ne pas rire !)
Il n’y a pas pire stratégie de défense que d’étendre l’armée à la frontière, il suffit d’un seul point faible pour que l’attaquant s’y engage. C’est ce qui est arrivé en Yougoslavie. Il est bien évident que dans la stratégie du Réduit l’armée n’y serait pas restée cantonnée en cas d’attaque et qu’elle en serait sortie mais elle gardait la garantie d’un repli sûr pour les contre attaques. Si vous pensez que ceci est une piètre stratégie, moi pas.
3. Quant aux autres reproches ils sont du genre : manque d’intelligence etc. cela ne dépasse pas ce niveau. Ou alors « Ce que Guisan a fait de plus intelligent c’est son mariage… ». Ce que je reproche à ces historiens c’est d’être incapables d’étayer leurs discours à ce sujet et en plus je trouve ridicule de reprocher une quelconque stratégie à un général qui ne s’est pas battu, non ?
4. Ce fait ici
montre en tout cas une certaine capacité d’analyse *** / *** |
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