le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Excellente réponse... de Alain Cerri le samedi 27 mars 2010 à 18h00
On écrit souvent pour formuler des critiques à l'égard d'un message, mais plus rarement pour en faire l'éloge : excellente réponse, donc !
Cela dit, je ne vois vraiment pas pourquoi l'on compterait les prisonniers français décédés en captivité (environ quarante mille, je crois) au nombre des pertes de la campagne de France de 1940. En effet, les décès de ces prisonniers sont dus aux conditions de détention, etc. et non aux combats de 1940 (sauf pour ceux morts des suites de leurs blessures)...
En tout cas, j'apprécie surtout la remarque finale : Toujours se méfier des chiffres, surtout lorsqu'ils s'avèrent trop précis.
En effet, selon le grand historien Charles Seignobos, un renseignement très précis est souvent très faux. Permettez-moi de donner un exemple à propos de la bataille des Glières, à laquelle je m'intéresse particulièrement. Le colonel C. W. (donc, un militaire, un expert en la matière), qui a effectué des recherches sur les effectifs et les pertes des Allemands, admet, dans son ouvrage, qu'il est toujours difficile, même dans les guerres modernes, de connaître le nombre exact d'hommes sur le front et des pertes au cours des combats. Pourtant, il est le seul auteur à avancer des chiffres extrêmement précis (à l'unité près !) sans toutefois mentionner, pour la période concernée, de sources primaires allemandes vérifiables, lesquelles semblent, d'ailleurs, introuvables... *** / *** |