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Histoire élémentaire de Vichy - Amiral Auphan
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Y a comme une nouvelle aporie qui se profile, là... de Nicolas Bernard le vendredi 19 février 2010 à 11h11

Or donc, nous soutenez-vous :

1) la police d'un Etat occupé obéit "au-to-ma-ti-que-ment" à la puissance occupante, bref les Allemands peuvent faire ce qu'ils veulent avec notre police dès 1940 (l'une et l'autre de ces affirmations étant erronées) ;

2) l'attitude officielle du gouvernement de Vichy, parce que la France est occupée, ne peut être autre que celle d'un pays rallié à l'Ordre nouveau nazi, sachant qu'"à chaque fois qu'ils refusaient des avantages à Hitler sur le plan de sa politique extérieure [sic !], c'était des ouvriers qui partaient, des prisonniers qui ne rentraient pas, des tonnes de céréales qui ne traversaient pas la ligne de démarcation".

3) ce triste constat, précisez-vous, vaut également pour la presse française, ce qui là encore permet aux Allemands de contrôler nos journaux.

Bref, Hitler faisait de la France, de sa police, de sa diplomatie, de sa presse, de son économie, de ses prisonniers de guerre, de ses "tonnes de céréales", ce qu'il voulait, admettez-vous.

D'où ma question : quelle différence, en ce cas, avec la Pologne, où les nazis se comportent également en maîtres absolus de ce territoire ?

Cette dernière, prétendez-vous, aurait été traitée plus durement. Mais vous nous avez déjà expliqué la cause d'une telle "différence" de traitement : "Hitler n'était pas gentil mais il voulait amener les Britanniques à la table de négociations et pour y atteindre il a pu se dire : "Il est de mon intérêt de ménager l'allié de la G-B pour lui montrer que je ne suis pas un ogre"."

Preuve encore que Hitler restait, en définitive, et toujours selon vous, le maître des destinées de notre pays, puisque c'est lui et lui seul qui prend la décision de "mieux" (sic) nous traiter, et en vertu de calculs intéressant son image de marque en Occident, sachant, parallèlement, que Himmler décide de suspendre provisoirement, en septembre 1942, la déportation des Juifs français (pas étrangers) "probablement parce qu'il a assez d'autres problèmes plus urgents à résoudre et qu'il n'a pas envie d'en créer un autre qui lui mettra sur le dos un grand territoire à gérer directement au lieu de le laisser administrer par des gouvernements opportunistes". Dans les deux cas, nous dites-vous, les nazis agissent comme ils l'entendent, en fonction de leurs intérêts propres.

Et à supposer même que Pétain eût pu faire quoi que ce soit, selon vous, tel n'était plus le cas à la fin de 1943 : "Oradour a eu lieu le 10 juin 44, quatre jours après le débarquement de Normandie qui mettait les Allemands aux abois. A cette date le pauvre Maréchal était prisonnier depuis longtemps (fin 43) d'un surveillant nommé Renthe Finck. Celui-ci ne le quittait pas et dormait dans une chambre au même étage pour qu'il ne fasse pas de frasques. Tu dois bien te douter qu'il ne pouvait plus rien faire."

Bref, pas de différence avec la Pologne, démontrez-vous en définitive, et à ce titre vous venez même d'en rajouter une couche : il est en effet totalement absurde et aporique d'écrire que "notre seule garantie d'échapper à une situation "polonaise", nous contraignait à ce genre d'articles", dans la mesure où "ce genre d'articles" révélait, précisément, une "situation polonaise"... Pas de surprise.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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