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Le magazine de l'histoire de la guerre mécanisée et des engins militaires
 
 
 
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Batailles & Blindés - Collectif
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Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).

Dans ce texte :

A mon avis, la chute de Moscou pouvait signifier la fin de la guerre en U.R.S.S. de Nicolas Bernard le vendredi 12 février 2010 à 11h03

> qui dit que la prise de Moscou aurait signifié la fin de
> la guerre en URSS?

Disons qu'on ne peut tout de même pas l'exclure.

Rappelons que les plans allemands prévoient, non pas de s'emparer de la capitale par un assaut direct, mais d'encercler les armées de Joukov dans une poche incluant ladite capitale - un projet totalement irréaliste dans le contexte hivernal d'octobre-décembre 1941, compte tenu également de la résistance de l'Armée rouge. A supposer en revanche que la Hgr. Mitte ait, au contraire, et comme le recommandait son chef, le GeneralFeldmarschall Von Bock, de concentrer ses assauts sur Moscou elle-même après avoir anéanti plusieurs armées adverses dans le double-encerclement Viazma-Briansk, ce qui situe mon hypothèse aux alentours de la mi-octobre 1941, on ne peut écarter l'hypothèse que la Wehrmacht se serait emparée de la capitale soviétique, comme permettent de l'attester quelques éléments.

A l'issue de ces succès nazis dans la première décade d'octobre, Joukov, le 8 de ce mois, a averti Staline par téléphone que "le pire danger, maintenant, ce sont les routes menant à Moscou. Nous n’avons pratiquement plus personne pour les défendre". Et dans le même laps de temps, le pouvoir soviétique a vacillé sur ses bases. La décision, prise le 12 octobre, d’évacuer les administrations gouvernementales vers Kouibychev a contribué à déchaîner la panique dans la capitale (qui ne sera résorbée qu'en quelques jours, grâce à la décision de Staline de demeurer sur place, ce qui l'amènera à réprimer sévèrement ces troubles). Dès lors, à supposer l’armée allemande fonçant sur Moscou, Staline aurait-il pu reprendre en main son régime, son peuple, ses troupes ? Lui-même, à cet instant précis, s’est révélé hésitant, oscillant entre la fermeté et l’abattement, et aurait pu être conduit à quitter le Kremlin pour rejoindre Kouibychev, ce qui n’eut pas manqué d’accentuer les désordres civils moscovites. Cette vacance du pouvoir n’aurait certainement pas facilité l’action de Joukov, ni la mobilisation des armées de réserve, ni même la préparation de l’Armée rouge en vue d’organiser des combats de rues comme elle s’y attachera l’année suivante à Stalingrad.

Bref, l'encerclement des armées de Joukov, sévèrement étrillées à cette phase du conflit, ne se serait pas produit, mais Moscou serait peut-être - probablement, même - tombée (avant la fin du mois d'octobre), et la perte d’un tel centre de communications ferroviaires et routier aurait suscité de considérables difficultés de redéploiement militaire pour les Soviétiques. Les Allemands auraient également fait main basse sur la première région économique et démographique du pays – et qui l’était restée malgré les évacuations d’usines et de la population – à une époque où la production industrielle d’U.R.S.S. connaissait son plus bas niveau, et où le taux de mortalité chez les évacués s’était aggravé. Il ne faut enfin pas négliger l’impact psychologique qu’aurait représenté une victoire allemande à Moscou sur les autres secteurs fronts, en particulier celui de Leningrad, et sur les capitales étrangères, telle que Washington. Pour finir, il est loin d’être certain que Staline aurait décidé de poursuivre la lutte, sa légitimité politique pouvant subir une nette éclipse à la suite de cet éventuel désastre supplémentaire. Insistons sur le fait que dans les deux premières semaines d'octobre, le dictateur soviétique apparaît rongé par le doute et l'incertitude, et qu'à en croire un témoignage de Joukov formulé - il est vrai - dans les années 60, Staline aurait pressé Beria de négocier avec les Allemands.

Dans ces conditions, s’il est toujours difficile de refaire l’Histoire, en tenant compte tout à la fois des "tendances lourdes" et de la contingence, il y a toutefois lieu d’en conclure que l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou a privé l’Allemagne d’une chance non négligeable de gagner la guerre à une époque où l’arsenal des démocraties américain ne fonctionnait pas encore à plein régime.

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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