La description du sujet
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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
-
La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
-
Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AFN - Afrique Française du Nord |
- | Territoire de l'Empire français.
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Dans ce texte : 8 novembre 42 : jour de liesse de Francis Deleu le jeudi 04 février 2010 à 17h29Boisbouvier.
Par contre, avec les Américains Pétain eut toujours d'excellents rapports et cela continua pendant l'occupation. L'ambassadeur américain à Vichy, l'amiral Leahy, passait pour être de ses amis. Je ne pense pas que l'inverse soit vrai. L'amiral Leahy avait l'habitude, dans ses messages à Roosevelt, de désigner Pétain en des termes peu élégants. Plutôt que de le citer par son nom ou par son titre, il choisissait des termes comme "la méduse sans colonne vertébrale". Voir iciBoisbouvier
Après le départ de Leahy, en avril 42, l'attaché Tück continua de même.
Quand eut lieu le débarquement américain en AFN, le 8 novembre 42, le Maréchal parut tout guilleret et fut surpris à siffloter. Deux témoins assistaient à l'entrevue : Jardel et Ménétrel. La citation est de Jardel.
Par contre, Ménétrel raconte que l'entretien est court et que Tuck se retire, les larmes aux yeux en constatant que l'ordre donné par le maréchal est celui de la résistance, non de la collaboration. Bien entendu, Ménétrel affirmera, après-guerre, que l'Américain a compris que le maréchal ne pouvait parler autrement à cause des Allemands. (NB : la chambre de Pétain était-elle truffée de micros ??)
Faut-il accorder le moindre crédit à ce que raconte Jardel et Ménétrel ? Si, tout de même ! Faisons confiance au bon docteur Ménétrel pour enfiler les chaussettes de son illustre patient.
Bref ! Ces petites anecdotes sont fort amusantes. Qu'elles soient autant de bouées de sauvetage pour les idolâtres de Pétain, pourquoi pas ?
Le message de Roosevelt est bien connu ainsi que la réponse de Pétain "Nous sommes attaqués, nous nous défendrons. C'est l'ordre que je donne" ainsi que, même page, la déclaration d'Auphan.
Ah ! J'oubliais ! Il s'agit de la politique du double-jeu pour leurrer les Allemands ! Mais alors pourquoi cette liesse lors du premier Conseil des ministres du 8 novembre 1942 ? J'ai probablement rien compris ! La Luftwaffe aurait-elle était invitée à participer à la fête et chargée d'organiser un show aérien au-dessus de l'AFN.
Ca se confirme au second Conseil de la journée avec quelques réticences de Laval.
Pendant ce temps à Toulon, l'amiral de Laborde bouillait d'impatience pour obtenir l'autorisation de lever l'ancre car, ayant tout le mazout nécessaire, il souhaite se porter au secours de ses camarades de la Marine attaqués en AFN par les Anglo-Saxons. Il voulait faire appareiller la flotte, non pour défendre la France, mais pour entrer en guerre contre la Grande-Bretagne. Il répétait que ce serait le plus beau jour de sa vie ... celui où il engagerait sa flotte dans un combat sans merci contre la flotte anglaise.*** / *** |
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