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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Et Michel Boisbouvier finit, une fois encore, par se contredire... de Nicolas Bernard le mardi 02 février 2010 à 16h01
Or donc, si je suis bien l'ex-anonyme, sachant que j'attends toujours une réponse à ma première question (à propos de Heydrich), Himmler renonce provisoirement à la déportation des Juifs français en septembre 1942 "probablement parce qu'il a assez d'autres problèmes plus urgents à résoudre et qu'il n'a pas envie d'en créer un autre qui lui mettra sur le dos un grand territoire à gérer directement au lieu de le laisser administrer par des gouvernements opportunistes".
En attendant que je revienne sur le cas bulgare, je constate que, pour l'ex-anonyme, "gérer directement un grand territoire" (la France) constitue un "problème" pour les nazis, et que ce problème apparaît à leurs yeux si important qu'un Himmler préfère revoir à la baisse ses objectifs en matière d'Endlösung, considérant qu'il est infiniment plus profitable "de le laisser administrer par des gouvernements opportunistes" - en l'occurrence, le régime de Vichy.
Bref, l'ex-anonyme vient - enfin - de reconnaître que :
1) les nazis ne pouvaient se permettre d'administrer directement la France (parce que c'est, notamment, un grand territoire, plus grand que la Hollande me semble-t-il) ;
2) les nazis ne pouvaient pas davantage réquisitionner la police française pour déporter l'ensemble des Juifs de France ;
3) les nazis ne pouvaient, en conséquence, que solliciter la collaboration de Vichy à ce titre ;
4) Vichy aurait pu s'opposer avec succès à la déportation des Juifs français et étrangers.
Or, que s'est-il passé en cette année 1942 ? Souhaitant se débarrasser des Juifs étrangers, le régime du Maréchal Pétain a promis de les livrer aux Allemands sur l'ensemble du territoire, et ne s'est pas davantage opposé à la déportation des Juifs français, avant de faire machine arrière sur ce point à la suite des protestations de l'opinion publique française (mais il ira jusqu'au bout de sa promesse de livrer des Juifs étrangers).
Et voici que l'ex-anonyme vient de nous confirmer que les Allemands ne pouvaient se passer de Vichy pour arrêter, interner et déporter les Juifs de France, bref que Vichy aurait pu s'opposer avec succès à ces opérations. Ce faisant, l'ex-anonyme s'est de nouveau contredit, ce qui ne saurait surprendre. *** / *** |