le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dirigeant d'un "Gau", district administratif du Reich.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Rupture et logique d'exclusion ! de Boisbouvier le vendredi 22 janvier 2010 à 21h56Pourtant la rupture fut bien là avec l'occupation allemande et, plus encore peut-être, avec l'installation d'un régime ultra à Vichy. De 1940 à 1942 au moins, c'est la politique de Vichy qui prévalut en matière d'internement, comme prévalut une logique d'exclusion qui fut au coeur de son projet. En cela, il y a bien une différence de nature entre la Troisième République finissante et le régime de Vichy.
Nous y voilà !
Tout y est : la politique de Vichy fut une politique d'exclusion . Puisque Paxton et Marrus l'ont dit après Hofmann, comment pourrait-il en être autrement ?
C'est devenu un article de foi pour la gauche française veuve de son marxisme défunt.
Or, rien de plus faux.
Les Juifs austro-allemands internés sous la III° République fuyant les persécutions nazies en 1939 ne différaient en rien de ceux chassés du pays de Bade par le Gauleiter Bürckel en 1940.
Il fallait, d'une part, abriter des personnes déplacées sans ressources et protéger les populations sédentaires de leurs maraudes, de l'autre. Elle n'étaient pas internées en tant que juives mais en tant que personnes déplacées tout comme les républicains espagnols à la même époque. Elles n'étaient pas internées sur ordre du ministère de l'Intérieur, mais il était laissé à l'appréciation des préfets de devoir le faire. Le mot juif, lui-même ne figura pas -à ma connaissance du moins- dans les arrêtés qui autorisèrent ces préfets à pratiquer ces internements.
Sinon comment expliquer que tant d'Espagnols non-juifs ou d'Allemands et d'Autrichiens opposants au nazisme,également non-juifs, s'y soient trouvés en même temps. Vichy n'a fait que prendre un train en marche.
Peschanski s'est laissé intoxiquer par Paxton. Un de plus. Prions pour lui !
Par ailleurs, j'aimerais que l'on me réponde. Quand les Juifs de Belgique et des Pays-Bas ont été arrêtés pour être déportés, fut-ce uniquement par des policiers allemands ou par des policiers belges et bataves les accompagnant ? *** / *** |