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Pétain - Trahison ou sacrifice ? - Michel Boisbouvier
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


Zone Libre - ZL - France
-

Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Quatre fois réfuté de Boisbouvier le dimanche 10 janvier 2010 à 04h40

Nicolas Bernard a été réfuté quatre fois : par les chiffres, par les faits, par les meilleurs auteurs et… par lui-même.

1/ Réfutation par les chiffres.

Ils sont désormais à peu près connus.
Les communautés juives du Yiddishland (Pologne, Ukraine, Bielorussie, Pays baltes) ont été anéanties à un tel point que la langue yiddish a pratiquement disparu. Le taux d’extermination atteint des proportions supérieures à 95 %.
En Serbie, c’est toute la communauté juive qui a été assassinée :100%.
En Grèce, cette communauté, rassemblée à Salonique, fut également entièrement liquidée.
Aux Pays-Bas, le taux d’extermination atteint 83 % ; en Belgique, 50 %.
En France, 75000 tués sur 350 000 : 15 % des Juifs français ont été tués et 25% des Juifs non naturalisés.
Une exception : le Danemark. Les Juifs, peu nombreux (6500 environ), bénéficièrent d’un gouvernement si « collaborateur » qu’il n’opposa aucune résistance ni militaire ni maquisarde, qu’il livra sa flotte et se gouverna lui-même sans aucune ingérence allemande jusqu’en novembre 1943. A cette date, le gouvernement danois démissionna, mais les Juifs danois, dûment prévenus par leurs rabbins, eux-mêmes prévenus par Werner Best, avaient pu s’enfuir en Suède par bateau. Cinq cents environ furent néanmoins déportés.

2/ Réfutation par les faits.

Ils sont patents.
Les habiles négociations menées par Bousquet le 7 mai 42 à l’Hôtel Ritz avec Heydrich, puis le 2 juillet 42 avec Oberg et Knochen au 72 avenue Foch, les accords d’août 42 appelés accords Bousquet –Oberg rendant son autonomie à la police française de zone occupée, les refus réitérés de Laval en septembre 42 et tout au long de l’année 43 de dénaturaliser des catégories de Juifs récemment installés sont des faits historiques que personne ne peut nier.
Les annotations des Allemands ou de certains collaborateurs parisiens sur des lettres de Laval où il refuse ces dénaturalisations sous divers prétextes disent mieux que tout la protection apportée par le gouvernement de Vichy : « renardise », « quand l’insolence devient une méthode ».

3/ Réfutation par les meilleurs auteurs,presque tous juifs.

Léon Poliakov : « Du sort relativement plus clément de la communauté juive de France, Vichy fut, en fait, le facteur prépondérant. »
Raul Hilberg : « Quand la pression allemande s’accentua le gouvernement de Vichy se retrancha sur une seconde ligne de défense. Les Juifs étrangers furent abandonnés à leur sort et l’on parvint à sauver une grande partie de la totalité en sacrifiant une partie. »
Annie Kriegel : « Si Vichy a servi à quelque chose, c’est aux Juifs qu’il l’a fait ».
F-G Dreyfus : « Si le maréchal était parti à Alger en novembre 1942, moi, je ne serais plus là. »
Heinz Höhne : « La France « donne » mal »
Serge Klarsfeld : « De toutes les grandes communautés juives de l’Europe occupée, la française a été la plus épargnée ».
Pour pallier ces auteurs si éloquents, Nicolas Bernard a invoqué l’ancienneté des ouvrages de Poliakov (1951) et de Hilberg (1961).
Hélas ! Poliakov mort en 1998 et Hilberg mort en 2007 avaient eu tout le temps de corriger leurs livres au cours de leurs nombreuses rééditions et pourtant ils n’en ont rien fait.
Bernard crut trouver la parade : les éditeurs font ces rééditions sans que les auteurs interviennent.
Hélas pour lui : ces rééditions avaient été revues, corrigées et augmentées par leurs auteurs.

4/ Réfutation de Nicolas Bernard par Nicolas Bernard.

Dans le fil « Ce que savaient les Alliés » voici ce qu’on peut lire le 2 décembre 2009 sous le titre « Totalement délirant » :

A ce propos, voici ce qu'a confié Oberg au cours de son interrogatoire du 2 juillet 1946 (cité in Klarsfeld, op. cit., p. 58-59) :
Tout en comprenant que M. Bousquet ait eu à se défendre de la façon la plus judicieuse, je dois rappeler la réalité des faits et que si M. Bousquet a obtenu le maximum pour la France grâce à ses efforts, cela n'a pu se réaliser que parce que ses interlocuteurs allemands adoptaient une attitude réceptive. A mon arrivée en France, l'ordre du Führer prescrivait que la police française m'était subordonnée. Avant la première conférence avec Bousquet, des conférences détaillées ont eu lieu entre Heydrich, Knochen et moi-même. Knochen a exposé la situation politique et administrative en France ; Heydrich a fait part de ses expériences en Tchécoslovaquie et conclu qu'une large autonomie de la police et de l'administration aboutirait aux meilleurs résultats.

Heydrich a dit à Bousquet que la police française en territoire occupé était en principe sous mes ordres, mais qu'à son avis une telle tutelle n'était pas nécessaire. En fait, si M. Bousquet pouvait donner en son nom personnel et en celui de ses collaborateurs l'assurance que la police française travaillait sur une base de camaraderie policière dans le même esprit que la police allemande, c'est à dire contre le communisme, les saboteurs de tous ordres, les terroristes, si M. Bousquet pouvait donner cette assurance, Heydrich était d'accord pour répondre au voeu qu'avait exprimé le secrétaire général que la police allemande ne se mêlat point aux affaires intérieures de la police française et que les deux polices ne travaillent pas en commun, mais la police allemande sous les ordres de ses chefs et la police française sous ceux de M. Bousquet. Ceci à condition que des relations confiantes s'établissent entre M. Bousquet et moi,. M. Bousquet a donné son assurance et remercié que de telles relations s'établissent sur ces bases et qu'il puisse garder la disposition de la police.

Pour les pourparlers avec Bousquet, Heydrich s'est décidé à faire appel au sentiment de camaraderie policière de Bousquet en vue d'éviter l'application effective de l'ordre du Führer visant à une nette coordination de la police française ; ce qui démontre que nous étions décidés préalablement à entrer dans les desiderata auxquels nous nous attendions de la part de Bousquet, lorsque nous lui avons donné connaissance de l'ordre du Führer. Par ailleurs, il est évident que les deux parties ont essayé chacune d'obtenir le plus possible.

Après les pourparlers sur le fond avec Bousquet fixant les désiderata réciproques, l'assentiment aux résultats de cette conférence a été obtenu de la part du Reichsführer S.S. ainsi que du Commandement militaire. Par la suite, il s'est révélé nécessaire de consigner par écrit les missions des deux polices ; après échange de correspondance, cela a abouti à l'accord écrit définitif , dont il a été donné connaissance à la réunion du 8 août 1942 groupant les Préfets régionaux et les Intendants de Police, ainsi que les responsables des polices allemande et française...

La réorganisation de juin 1942 a permis de définir et d'observer la règle de l'autonomie de la police française, ce qui n'avait pas été le cas jusqu'à cette époque. La subordination de la police française en zone occupée au chef supérieur des S.S. et de la police, prescrite par l'ordre du Führer, a été tournée en pratique par l'accord établi avec Bousquet et grâce aux relations entre les deux polices, le principe de la souveraineté du Gouvernement français et de l'indépendance de la police française dans cette zone était maintenu.

Et, ajoute Bernard :

Bousquet agissait au nom du gouvernement de Vichy. Il avait réussi à obtenir la liberté d'action de ce gouvernement. La police française conserverait pleine compétence pour opérer les arrestations de Juifs. Pas question d'obéir, en ce sens, aux directives du petit Dannecker, court-circuité par Bousquet qui s'adressait directement à ses supérieurs, Heydrich et Oberg. Restait à savoir ce qu'il fallait faire des Juifs.

Le 11 juin 1942, Eichmann réunit Dannecker et les chefs des sections antijuives de Belgique et de Hollande. Objet de la conférence : la déportation des Juifs de l'Ouest. Il était prévu que 15.000 Juifs seraient déportés de Hollande, 10.000 de Belgique, 100.000 de France (y compris la zone non occupée). Le gouvernement français devait payer les frais de transport et une taxe de 700 Reichmarks par déporté, ainsi qu'assurer leur ravitaillement pendant 15 jours.
Mais Pétain et Laval s'opposaient à la déportation des Juifs français : l'opinion, en effet, risquait de mal le prendre. Et elle pouvait d'autant plus mal le prendre que les Allemands exigeaient de déporter les Juifs présents en zone libre.

C’est donc Nicolas Bernard lui-même qui confirme les habiles négociations des ministres de Vichy.
Pour y obvier, il se sert d’ André Kaspi pour qui Vichy a rendu possible une déportation que les Allemands étaient trop peu nombreux pour suffire à la tâche.
Or, confronté aux cas des autres pays où les Allemands étaient encore moins nombreux qu’en France, comme en Hollande (mais aussi et bien plus encore en Pologne ou en Grèce), Bernard, après Kaspi, répond : oui mais la Hollande n’a pas de montagnes ni de forêts où les juifs pouvaient se cacher comme en France.
On lui demande alors le nom de ces montagnes et de ces forêts où 275 000 Juifs de France se sont si bien cachés que ni le Allemands ni les Français n’ont pu les trouver.
Ils n’en connaissent pas une seule !

*** / ***

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