le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Dans l'organisation de la Résistance en zone Sud : la région Rhône-Alpes (centre Lyon).
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.
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Dans ce texte : Pertes allemandes du fait de la Résistance de Serge Desbois le vendredi 08 janvier 2010 à 08h46
Pour Herbefol
Je ne pense pas que les statistiques des pertes allemandes en France ( si elles existent ) pourraient différentier celles qui sont dues à la Résistance de celles des pertes globales.
À partir de 1942 où la Résistance était effective, l’ancienne zone sud avait abouti avec le temps, à distinguer 6 régions.
Si Lyon était capitale de la Résistance, sa région n’était pas plus que les autres, portée aux attentats contre les Allemands.
Donc si nous multiplions par 6 le nombre des attentats pour la région lyonnaise, nous obtenons le nombre global des attentats pour l’ancienne zone sud de façon très approximative bien entendu.
Or le nombre des attentats contre les forces allemandes pour la région lyonnaise à partie de 1942, jusqu’en1944, nous l’avons au jour le jour dans « interdit par la censure » publié en novembre 1944
À partir de la fin 1943, les Allemands avaient perdu l’habitude de se promener seuls dans les rues de Lyon ou en petits groupes comme le montrent ses statistiques où les attentats se raréfient.
D’autre part, ils avaient l’habitude d’emporter leurs blessés et leurs morts à l’hôpital allemand de la Croix-Rousse et les Résistants avaient du mal à savoir quels étaient leurs nombres.
Il y a enfin les cas limites. Par exemple, lorsque l’Italie à capituler, le jeudi 9 septembre 1943, 20.000 soldats italiens qui étaient en Dauphiné et en Savoie ont passé la frontière. 300 soldats allemands ont attaqué dans la nuit la gare de Grenoble où se trouvaient des soldats italiens qui voulaient quitter la ville. Une bataille s’est engagée. Les Allemands ont également assiégé une caserne où se trouvaient des gendarmes italiens. Eux-ci ont tué plus de 120 soldats allemands.(non comptés)
Donc les attentats pour la région R1 (de Lyon) entre 42 et 44 ont fait approximativement 30 tués et 150 blessés ( estimation courte du fait comme nous l’avons dit, que des blessés et tués ont été emmenés à l’hôpital allemand de la Croix-Rousse)
Pour les 6 régions sud, il faut estimer les pertes en très grande approximation à 1000 blessés et 180 tués et pour la France entière à 2000 blessés et 300 à 400 tués.
Il s'agit d'une très grande approximation. *** / *** |