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Vichy dans la Solution finale - Laurent Joly
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Alliance (Réseau) - Résistance (France)
-

Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


CGQJ - Commissariat général aux questions juives - Vichy
-

Créé par la loi du 19 mars 1941, le CGQJ a mission de "gérer" la "question juive". A sa tête est nommé Xavier Vallat, l'auteur sinon l'inspirateur du statut des Juifs de juin 41. En mai 42, Vallat, jugé trop mou, est remplacé par un extrémiste, habité par une haine frénétique des Juifs: Louis Darquier mieux connu sous le nom de Darquier de Pellepoix.


PQJ - Police aux Questions juives - Vichy
-

Police spécialisée dans l'enquête sur la "race" des personnes et le contrôle de la population juive. Sa brutalité et ses exactions sont telles qu'elle sera transformée en simple service, le SEC (Service d'enquête et de contrôle), avec les mêmes attributions.

Pour pallier l'incapacité de la police officielle à remplir les missions spéciales voulues par le régime, Vichy procéda à la mise en place d'un triptyque de polices auxiliaires spécialisé dans la lutte de tout ce qui était considéré comme "l'anti-france" : les communistes, les sociétés secrètes (les francs-maçons en particulier) et les Juifs.Ce seront :
- le Service de Police anti-commmuniste (SPAC)
- le Service de Police des sociétés secrètes (SSS)
- la Police aux questions juives (PQJ).

La brutalité et les exactions de la PQJ, spécialisée dans l'enquête sur la "race" des personnes et le contrôle de la population juive étaient telles qu'elle sera transformée en simple service plus discret, le SEC (Service d'enquête et de contrôle), avec les mêmes attributions.


SEC - Service d'Enquête et de Contrôle - Vichy
-

Le Service d'enquête et de contrôle (SEC) succédera à la Police aux Questions Juives (PQJ) en élargissant sa mission de traque et de persécution antisémite à celle de lutte "anti-terroriste".


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Descartes contre Coué de Jacques Ghémard le samedi 12 décembre 2009 à 00h07

Tout cela vous a des airs de logique absolue mais une toute petite question demeure: comment se fait-il alors que si peu de Juifs de France aient été déportés alors que, non seulement les Allemands, mais aussi l'Etat français désiraient qu'ils le soient, que l'administration française les avait si bien fichés dès octobre 1940 et que la CGQJ, la PQJ, la SEC, la Milice et la Gestapo renforçaient si activement la police ordinaire et les SS de Paris et de province dans les deux zones ?
Une réponse, une seule : la politique de l'esquive.

Non, monsieur Boisbouvier, c'est la seule réponse que vous voulez voir, mais il me semble que d'autres hypothèses peuvent être formulées et qu'elles résistent mieux à l'épreuve des faits.

Vous connaissez peut être la méthode scientifique ? J'observe, j'imagine une explication a ce que j'ai observé puis je recherche ce qui pourrait démontrer que mon explication est fausse.

Malheureusement vous ne semblez pas du tout fonctionner avec ce principe et vous semblez écarter systématiquement tout ce qui pourrait vous faire un tant soit peu douter. Peut être pensez-vous la même chose de celui qui vous répond mais avez vous pris le temps de me connaitre avant de venir claironner vos vérités ?

Donc hypothèse 1, peu de juifs en France ont été déportés.

Hypothèse 2, le calcul du nombre de juifs déportés en France repose sur des méthodes différentes de celles appliquées pour d'autres pays et le terme "peu" n'est pas adéquat.

Hypothèse 1-1 peu de juifs en France ont été déportés et ceci est dû à l'action de Vichy dans ce but

Hypothèse 1-2 peu de juifs en France ont été déportés et ceci est dû à l'action de Vichy sans qu'un tel but soit perceptible.

Hypothèse 1-3 peu de juifs en France ont été déportés et ceci est dû à l'action de Vichy bien que son but ait été inverse.

Hypothèse 1-4 peu de juifs en France ont été déportés et ceci n'est pas lié à l'action de Vichy.

etc ...

En ce qui me concerne, je pense que c'est l'hypothèse 1-3 (ou 1-4 ?) qui résiste le mieux au choc de la contradiction et que globalement tout s'explique dans Vichy si on retient la volonté de créer un régime frère de celui des nazis, partageant leurs racisme et profitant de l'aubaine de la solution finale sans toutefois avoir le cran de l'assumer, mais cherchant sans cesse à obtenir l'adhésion de la population pour l'entrainer dans cette voie de la collaboration économique et militaire, sans toutefois pouvoir lui révéler le but absolument contraire à celui traditionnel en France qui était antigermaniste, chrétien et libertophile

Donc il faut à Vichy du temps et finalement le temps manque. Il faut de l'adhésion au projet et l'adhésion n'est pas complète, même à Vichy. Il faut que les Allemands acceptent cette alliance et cette acceptation est très tiède même si la France est quand même ménagée au cas ou et pour mieux servir. Et oui Vichy retarde probablement mais pas pour sauver : pour ne pas s'aliéner l'opinion.

Voilà en quelques mots une autre hypothèse et son scénario. Vous pouvez tenter de me montrer ses points faibles, les faits historiques qui montreraient qu'elle n'est pas valable, mais vous ne pouvez pas, si vous voulez chercher la vérité scientifique et pas la vérité révélée, dire qu'il n'y a qu'une seule réponse possible.

Et j'apprécie hautement ceux qui présentent des hypothèses différentes et les étayent par leur lectures leurs recherches, ou sèment le doute tout en montrant qu'ils doutent. L'histoire c'est une remise en cause permanente et collective, pas la récitation d'un crédo.

*** / ***

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